Sur les réseaux sociaux, les rumeurs vont bon train sur les causes de l’incendie qui a ravagé le dépôt principal de carburant de Kaloum. En attendant les conclusions de l’enquête ouverte, les autorités privilégient la piste accidentelle.

Interrogé par RFI, le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo a tenté de mettre fin aux rumeurs. ‘’La possibilité d’une agression est exclue, mais un acte malveillant peut être lié à un accident. C’est une piste très probable, mais on va attendre les conclusions de l’enquête pour savoir si c’est de la négligence ou un accident involontaire qui est à l’origine de l’explosion. Mais à ce stade, aucun élément ne permet de lier ça à une attaque quelconque ‘’, indique-t-il au micro de Guillaume Thibault.

Répondant à ceux qui estiment que la présence du dépôt de carburant en plein cœur de la capitale est un danger potentiel, le ministre Diallo affirme que ‘’des études ont été menées. Actuellement, il y a en construction dans la région de la Haute-Guinée un entrepôt pour remplacer celui de Conakry. Un entrepôt, il faut compter 2 à 3 ans pour le construire. Il y a déjà un chantier et d’autres se seront ouverts’’.

‘’Ce n’est pas le moment de rentrer dans des polémiques. Les gens n’ont qu’à s’informer sur les perspectives et projets en construction dans notre pays qui montrent que les autorités avaient conscience que la capitale ne pouvait plus être le lieu pour abriter cet entrepôt et que les dispositions avaient été prises. Malheureusement, l’accident arrive à un moment où les autres entrepôts ne sont pas achevés’’, souligne-t-il, précisant que ‘’nous attendons des secours qui sont annoncés du côté de la France, du Mali. Nous pensons pouvoir maitriser cette situation très rapidement’’.

Sur la décision du gouvernement relative à la fermeture des stations-service, Ousmane Gaoual Diallo déclare que la mesure vise à ‘’éviter des mouvements de panique et de course à l’approvisionnement. Il y a des spéculations dans certains endroits très éloignés de la capitale. On entend qu’il y a des prix qui ont explosé au marché noir. Mais le gouvernement a pris des dispositions pour sécuriser les stations-service et faire en sorte que la panique ne s’empare pas de la population’’.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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