[dropcap]L[/dropcap]es femmes de l’opposition sont descendues jeudi dans la rue pour exiger la fin des tueries dans les manifestations. Au regard du refus ferme des forces de l’ordre, composées essentiellement de femmes, de les laisser passer, des heurts ont éclaté entre les deux camps à Donka.
Déterminées à battre le pavé malgré l’interdiction des manifestations, les femmes de l’opposition ont tenté coute que coute d’outrepasser la mesure avant de se heurter aux forces de l’ordre. Après un face-à-face face tendu, elles ont été dispersées par un important dispositif de sécurité déployé dans la zone.
‘’Nous prenons l’opinion nationale et internationale à témoin. Nous avons voulu marcher aujourd’hui pour aller vers le ministre de la sécurité et la protection civile afin de lui remettre un mémorandum. Nous voulons l’interpeller face à ses responsabilités. Car, ce sont ses hommes qui sont en train de tuer nos enfants’’, a déclaré Hadja Maimouna Bah du comité de national des femmes de l’UFDG.
‘’L’heure est grave. On a un fléau pire qu’Ebola dans notre pays. Nous sommes à 98 morts par balles à Conakry. Nous avons voulu rencontrer le ministre de la sécurité pour lui signifier qu’au lieu de s’assoir devant la télévision et dire ses hommes travaillent de façon professionnelle d’ouvrir ses yeux et voir les dégâts qu’ils font dans nos quartiers où ils versent des repas, volent et violent. Trop c’est trop’’, a-t-elle renchéri.
‘’On ne savait pas qu’il a été nommé à ce poste pour tuer nos enfants. Il n’est pas un homme courageux. Il ne devait pas nous barrer la route, mais il faut qu’il comprenne qu’on en a assez’’, a-t-elle lâché, entourée des manifestantes, avant de promettre de remettre ça une autre fois : ‘’Nous n’allons plus nous assoir jusqu’à ce que nous éradiquons ce fléau dans notre pays’’.
Salématou BALDE, pour VisionGuinee.Info
Gardez vos enfants a la maison pendants les manifestations violentes de rue de l opposition. Un enfant c est a l ecole ou a la maison pas dans les rues entraint de violenter les citoyens détruire les boutiques et magasins et caillasser les véhicules
Nos maman ont échoué la responsabilité éducatif de leurs enfants qui fait qu’aujourd’hui le malheur des enfants.
L’état n’a pas besoin de vous mais plutôt vos commanditaire donc si vous voulez resté dans la rue et ne plus rentrer à la maison
Comment peut on laisser ces femmes manisfester sans autorisation?I’ll faut Les enfermer.deomcratie ne veut pas dire faire tout ce que on veut
Vous avez habitué les enfants a descendre dans la rue pour caillasser les véhicules voler led téléphone des gens brûler les pneus et jetter des cailloux.
Je te comprend Mon frere dabo.mais on doit pas s’attaquer au force de l’ordre avec Des caillous.meme ici aux etats unis,on me violent pas Les policiers out tu vas perdre ta vie pour n’ait rien
Tous les Guinéens ayant un minimum de bon sens et qui savent s’en servir tant soit peu, ne peuvent que louer le courage et l’élan patriotique de cette marche pacifique des femmes de l’OR.
Cela rejoint exactement en termes de portée politique, ce que les « ménagères de Conakry » avaient réussi à infliger à la dictature PDGiste de SST en 1979, ou le récent coup cinglant que les femmes, toutes communautés ethniques confondues, avaient également réusi en mars dernier, à Conakry.
Contrairement aux apparences, cette manifestation féminine a bien atteint le meilleur objectif que l’on pouvait en attendre, pour l’indispensable progrès sociopolitique et économique de ce pays qui reste désespérément ancré dans la violence politique.
Si besoin en était encore, il fallait montrer à la face du monde que la gouvernance RPGiste d’AC est à tous points de vue encore plus nocive à l’émergence d’un Etat de droit guinéen, que celles de SK-JM Doré, DADIS, ou Lansana Conté. Et l’interdiction illégale et la répression de cette marche, qui se voulait pourtant pacifique, aura largement contribué à le prouver hier.
Hommage donc à nos braves soeurs qui montrent ainsi l’exemple à suivre: si les Guinéennes et les Guinéens ne veulent pas laisser ce pays sombrer dans la misère, que les velléités de pouvoir à vie du tandem AC-Kassory leurs cachent notamment à des fins de pillage intensifié de nos ressources naturelles.