Face à la cherté du prix de l’oignon, la ministre Louopou Lamah hausse le ton : ‘’les spéculateurs nous verront sur leur chemin’’
Ces derniers temps, le prix de l’oignon sur le marché a connu une hausse vertigineuse sans précédente en Guinée. Face à la situation, la ministre du commerce, de l’industrie, des petites et moyennes entreprises sort de son silence pour rassurer les guinéens.
‘’Il y a une conjoncture liée à la rupture et au retard de livraison, en ce qui concerne l’oignon. Les gens ont dit par endroits qu’un sac d’oignon coute 600 000 à 700 000 GNF. Ils n’ont pas compris. La quantité d’oignon qui était au marché provenait de la République sœur du Mali. Ceux-ci mettent leurs oignons dans des sacs de 50 à 60 kg. C’est pour cette raison que vous avez trouvé le sac d’oignon à 600 000 à 700 000 GNF. Mais depuis la sortie de nos agents, le sac d’oignon est revenu à 330 000. Ce qui est raisonnable’’, indique la ministre du commerce, de l’industrie, de petites et moyennes entreprises.
Déjà, annonce Louopou Lamah, ‘’nous attendons 11 conteneurs. Nous avons pris des dispositions avec la direction nationale de la douane pour procéder à l’enlèvement anticipé de ces denrées avant même le dédouanement. C’est déjà assuré. C’est pour dire à la population que ça va. Mieux que ça, le gouvernement guinéen a consenti assez d’efforts et continue de le faire grâce à la clairvoyance du chef de l’Etat et sous l’impulsion du Premier ministre’’.
Elle affirme qu’au niveau de la sous-région, ‘’en Sierra Léone notamment, le sac de riz se négocie à 420 000 GNF. L’huile c’est encore pire. C’est pour dire que l’augmentation, ce n’est pas qu’en Guinée. Au contraire, en Guinée, on est en train de faire beaucoup d’efforts, de faire violence sur nous pour pouvoir maintenir les prix sur le marché’’.
Sur le plateau de la télévision nationale, elle prévient que ‘’les spéculateurs nous verront sur leur chemin. Parce que nous avons des agents assermentés pour ça. Nous sommes en bons termes avec la chambre du commerce, les gros importateurs et le stock est là jusqu’à 6 mois, selon les denrées’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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