A peine ouvert ce mercredi 26 juillet à la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF), le procès de l’ancien ministre des télécommunications, Oyé Guillavogui, a été renvoyé au 31 juillet pour statuer sur la demande de mise en liberté de l’accusé.
Dès l’ouverture de l’audience présidée par le juge Alhassane Mabinty Camara, le prévenu a pris la parole pour plaider sa mise en liberté. Il a fait remarque que la CRIEF n’a pas été en mesure de lui trouver des avocats commis d’office pour assurer sa défense.
‘’Après plus de cinq mois de procès, nous n’arrivons pas jusqu’a présent à voir le bout du tunnel. On a constaté l’absence des avocats qui devraient m’être commis d’office. Je vous demande encore une fois M. le président d’accepter ma mise en liberté jusqu’à l’ouverture des prochaines audiences’’, a déclaré Oyé Guillavogui à la barre.
Le représentant du ministre public, Moustapha Mariama Diallo, a rejeté la requête de mise en liberté formulée par le prévenu. Il accuse les avocats de l’accusé d’être à la base du retard du procès.
‘’Nous nous opposons à cette demande. Elle est non seulement fantaisiste, mais aussi inopportune’’, a martelé le parquet, qui ajoute : ‘’On ne peut vouloir faire obstruction au bon fonctionnement de la justice et demander à cette cour de poser un acte’’.
Moustapha Mariama Diallo a indiqué au juge qu’il est ‘’opportun dans l’intérêt de la justice de rejeter cette demande et de renvoyer l’audience à l’audience prochaine’’.
Le procès a été renvoyé au lundi 31 juillet prochain pour statuer sur la demande de mise en liberté de Oyé Guilavogui.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
00224 662 78 58 57/salimbalde91@gmail.com