Face à la hausse du prix du riz, le ministre du budget encourage les guinéens à consommer de la “pomme de terre, de l’igname…”
Le mardi 30 janvier, le gouvernement a procédé à la signature d’un protocole d’accord avec la Chambre nationale de commerce et d’industrie de Guinée pour réajuster les prix des denrées de première nécessité sur le marché guinéen.
A Conakry, le sac de riz de 50 Kg est désormais vendu à 340 mille.
Pour le ministre du budget, “la première préoccupation du général Mamadi Doumbouya, c’est le panier de la ménagère. Assurez-vous que le panier de la ménagère ne souffre pas injustement. Les gens n’ont pas les mêmes capacités. Les denrées de première nécessité doivent être accessibles. Cela a amené le gouvernement à compenser l’augmentation des prix que nous vivons”.
Dr Lanciné Condé soutient qu’il “y a des phénomènes climatiques extrêmes. Cela fait que les terres sont de plus en plus arides. Chacun veut protéger sa population d’abord. L’Inde qui nourrissait le monde a décidé de restreindre les sorties de céréales notamment le riz (…). Les produits de consommation de masse ont été interdits de sortie ou pénalisés avec des coûts supplémentaires qui ont été répercutés sur les prix à l’arrivée”.
Le patron du département en charge du budget estimé qu’entre guinéens, “il faut se dire la vérité. On est en train de consommer des produits que nous produisons en faible quantité et qui nous coûtent cher. On produit d’autres produits dont les rendements sont plus élevés et qui ne nous coûtent pas aussi cher. C’est le cas de la pomme de terre, de l’igname et d’autres produits”.
Il exhorte la presse à aider le gouvernement à mener des actions de sensibilisation sur la nécessité de consommer “d’autres produits pour alléger le poids de la consommation des produits qui sont devenus chers et qui ne viennent pas de chez nous”.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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