Depuis l’étranger, le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a présenté ses vœux de nouvel an à ses compatriotes. Cellou Dalein Diallo a mis l’occasion à profit pour annoncer que le divorce est consommé avec la junte militaire.
Dalein assure après la prise du pouvoir par le CNRD le 5 septembre, ‘’je croyais fermement au début d’une nouvelle ère pour notre pays, celle d’un nouveau départ et l’amorce d’un pas décisif pour affronter et vaincre, ensemble, les démons de notre passé’’.
Il rappelle que ‘’nous étions en effet tous animés de la volonté de saisir cette nouvelle opportunité pour écrire ensemble, dans la paix et la concorde nationale, une nouvelle page de notre histoire’’.
C’est pourquoi, souligne-t-il, ‘’nous avons tous accueilli, dans la ferveur populaire, le changement de régime intervenu le 5 septembre 2021 dans un contexte d’impasse démocratique, d’instrumentalisation de la justice et de piétinement des droits et libertés des citoyens’’.
L’ancien Premier ministre précise que ‘’ous ne sommes pas partisans des coups d’état qui en appellent d’autres. Nous ne sommes pas des soutiens et complices des dictatures qui ne feront le bonheur de personne. Nous ne sommes pas des adeptes de la loi du plus fort qui est contraire aux règles et aux principes de la démocratie et de l’Etat de droit qui constituent nos valeurs sacrées’’.
Avant de souligner avec insistance que ‘’l’UFDG et l’ANAD ne sont pas une opposition au CNRD comme voudraient le faire croire les doctrinaires de la division, les chantres de la démagogie politique et les pêcheurs en eaux troubles qui ont toujours fait dérouter les régimes guinéens de leur mission régalienne de protection des citoyens et de leurs droits et libertés’’.
Dès le départ, assure-t-il, ‘’nous avons apporté un soutien ferme et assumé au CNRD et au Gouvernement de transition’’ avant de rappeler qu’il a fait au ‘’vu et au su de tout le monde, le tour des organisations internationales pour plaider leur soutien au CNRD et pour solliciter leur assistance technique et financière au processus électoral devant conduire au retour à l’ordre constitutionnel. Parce que nous étions alors convaincus que la justice allait être la boussole, et le dialogue le moyen privilégié pour la conduite de la transition’’.
Il précise que ‘’si, aujourd’hui, la confiance est rompue et les espoirs sont déçus, c’est parce qu’il y a eu des actes qui suscitent la méfiance et des discours qui nourrissent la suspicion’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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