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Face à la menace de protestation, Charles Wright ne compte lâcher du lest : ‘’Je ne bougerai pas, même un franc ne sera pas payé à un agent’’

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‘’Je ne suis pas la personne qui ferme la porte à son département. On dit qu’il y a du bruit. Qui fait du bruit et pourquoi ? Je veux qu’on me le dise’’. Ces propos la réplique du ministre de la justice et des droits de l’homme face à d’éventuelles protestations d’agents de sécurité impliqués dans l’organisation du procès du massacre du 28 septembre.  

‘’Des guinéens pensent que ce sont les mêmes pratiques qui vont continuer. C’est-à-dire si vous bloquez quelque chose, ils vont voir la presse. Cette dernière en parle et les décideurs sautent. Je ne bougerai pas. Rien ne sera payé, même un franc ne sera pas payé à un agent de sécurité. S’ils veulent, dès que je finis tout de suite, ils n’ont qu’à écrire pour dire ceci ou cela. Un franc ne sera pas payé à un agent. Je reste formel là-dessus’’, tranche le ministre de la justice et des droits de l’homme.

‘’J’ai l’impression que dans ce pays, les gens veulent se donner de la valeur pour qu’on puisse parler d’eux. Celui qui ne peut pas venir voir le ministre pour dire c’est quoi son problème, alors c’est lui le problème. Il n’y a aucun problème autour du procès du 28 septembre. Ce procès ira jusqu’au bout’’, promet Charles Wright.

Et d’insister : ‘’Il n’y a aucun problème autour du procès du 28 septembre. Il y a trois organes qui gèrent le procès du 28 septembre. Le Comité de pilotage dont je suis le président. La vice-présidence est assurée par le ministre du budget. Leur rôle, c’est de tout faire pour que le procès débute. Dès lors que le procès débute, le Comité de pilotage se met à côté et transmet à tout à l’Unité de gestion. Chacun a son rôle. Donc, dès que le procès commence, je n’ai rien à voir avec l’argent du procès, le ministre du budget non plus. Il y a une unité qui a reçu mandat de tout gérer. Mais, en tant que ministre de droits de l’homme, je dois avoir un regard sur cette unité’’. 

‘’Le ministre n’a rien à voir dans cette gestion. C’est le Comité de gestion qui est mandaté pour gérer. Celui qui gère le Comité de pilotage ne peut pas gérer les ressources. Dans cette Comité de gestion, on a mis trois commissions en place. Il s’agit des commissions sécurité, communication et organisation’’, renseigne M. Wright.. 

‘’Pour la commission en charge de la sécurité, il faut faire appel aux représentants de la gendarmerie et de la police. On a écrit au Haut commandant de la gendarmerie qui a désigné un. La même chose pour la police qui en a désigné. Ils sont dans la commission sécurité’’, dira-t-il.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

00224 662 78 58 57/salimbalde91@gmail.com 

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