[dropcap]L[/dropcap]e code électoral a été adopté par la majorité des députés à l’assemblée nationale ce jeudi 23 février. Désormais, les conseils de quartier et de district sont désignés au prorata des résultats des élections communales. Une loi qui n’est pas du gout de Faya Millimono, leader du Bloc Libéral, qui s’était opposé à la désignation des chefs de quartier.

‘’Nous venons de quitter l’assemblée nationale. Ce que nous avons vécu là-bas est une honte nationale. Les députés ont adopté trois projets de loi pour lesquelles la session extraordinaire a été convoquée. Comme ils l’ont fait au cours du dialogue, ça a été marqué par une violation de toutes les procédures y compris la violation de la loi organique portant règlement intérieur de l’assemblée nationale’’, dénonce Faya Millimono.

Le président du BL accuse Kory Kondiano d’être à la base de cette violation de la loi. ‘’Celui qui est directement responsable de cela, c’est le président de l’assemblée nationale. Parce que les républicains avaient soumis une motion de procédure. Selon l’article 83, au moins 15 députés peuvent soumettre une motion de procédure pour demander un vote à bulletin secret ou à main levée. On n’a même pas
permis de respecter les dispositions de cette loi ne serait-ce que les écouter. Donc toutes les procédures au vote ont été violées’’, note-t-il avec amertume.

‘’C’est un vote que nous considérons illégal’’, insiste Faya Millimono, avant de promettre de saisir d’autres institutions : ’’Le débat a quitté l’hémicycle aujourd’hui pour se transporter probablement dans un palais de justice. C’est une journée qui a fait reculer la démocratie et l’Etat de droit dans notre pays’’.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
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