En début de semaine, le gouvernement a organisé une rencontre avec les partenaires de la Guinée pour faire le point sur l’évolution du chronogramme de la transition. Les autorités ont rassuré qu’elles sont en avance dans l’exécution de l’agenda devant aboutir au retour des civils à l’ordre constitutionnel.

Dr Faya Millimono, le président du Bloc Libéral (BL), se réjouit des avancées enregistrées dans la mise en œuvre du chronogramme de 24 mois. ‘’Si ce n’est pas le laxisme qu’on a connu de la CEDEAO par le passé, on peut dire qu’il y a une lueur d’espoirs’’, souligne-t-il au micro de VisionGuinee.

Il souhaite que les autorités fassent l’effort de donner plus de détails sur l’agenda du retour des civils au pouvoir. ‘’Qu’on nous donne les dates précises de l’organisation du referendum pour adopter la constitution, des élections locales, législatives et en fin la présidentielle. Il nous faut une communication sur ces dates vu que ça fait des mois que le chronogramme a été adopté’’, explique notre interlocuteur.

Pour Dr Millimono, ‘’ces dates sont de nature à rassurer beaucoup d’acteurs. Il faut rappeler que la Coalition des partis pour la rupture (CPR) avait proposé une transition de 36 mois en tenant compte des situations que nous avons vécues par le passé. On a eu un à connaitre la période transitoire de 2008-2010 qui a été géré dans la précipitation. Après le drame du 28 septembre, les acteurs guinéens, volontairement ou involontairement, ont choisi de se taire pour que la communauté internationale nous impose un calendrier’’.

Par la suite, enchaine-t-il, ‘’on a vu comment les choses se sont passées. Tout a été bâclé. La présidentielle a été organisée de façon précipitée. Il y avait des dispositions constitutionnelles qui n’ont pas pu être appliquées. D’une période de 2 semaines au maximum entre le premier et le second tours, on s’est retrouvés quasiment à 5 mois pour y arriver. Est-ce qu’on doit encore s’inscrire dans la voie de la précipitation pour arriver au même résultat ?  Non. C’est pourquoi, nous avions proposé un chronogramme de 36 mois’’.

Il se demande ‘’si tous les moyens seront réunis pour le délai de 24 mois soit respecté. Nous le souhaitons vivement. Parce que le CNRD s’est engagé, au nom de la Guinée, à mener une période transitoire de 2 ans’’.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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