[dropcap]L[/dropcap]a mort du président de la section Motard de l’UFDG, principal parti de l’opposition a suscité de vives réactions au sein de la classe politique. Face à presse, Aboubacar Sylla a interpellé les autorités publiques. Pour lui, ce drame met en évidence une nouvelle forme de violences en Guinée.

Ce crime interpelle tout le monde, a dit le docteur Faya Millimono, président du Bloc Libéral. ‘’ Il y a eu des moments où nous avions dénoncé l’insécurité dans la ville de Conakry. La présence de donzos dans la capitale explique le crime’’, accuse l’ancien directeur de campagne de la Nouvelle Génération de la République.

Selon lui, quand les donzos (chasseurs traditionnels, Ndlr) ont pris d’assaut Conakry l’année dernière, la capitale a enregistré des crimes, citant de passage le cas de Mme Aissatou Boiro, Paul Temple Cole. Subitement, s’étonne Faya Millimono, leur retour  dans la ville a éveillé encore  la curiosité et l’inquiétude des populations riveraines.

A l’entendre, les autorités ‘’irresponsables’’ font tout pour conduire le pays à une explosion de la situation. ‘’Chacun doit se ressaisir’’, exhorte l’opposant extra-parlementaire qui tape du poing sur la table.  ‘’Nous ne resterons plus les bras croisés pour voir des guinéens mourir comme des poulets. L’autorité doit dégager ou prendre des dispositions pour que ces donzos quittent Conakry. Si chaque ethnie doit appeler ses chasseurs à Conakry, nous serons dans une république bananière’’, avertit Faya Millimono.

‘’Quand on dirige un pays, il faut l’assumer, sinon il faut dégager. Trop c’est trop, la Guinée ne peut plus continuer à enterrer ses fils et filles’’, fulmine le président du Bloc Libéral.

Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

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