Le président du Bloc Libéral (BL) estime que Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré ne sont nullement des exilés politiques. Faya Millimono estime qu’après la désignation des facilitatrices par le Premier ministre, aucun argument ne devrait empêcher l’ANAD, le RPG Arc-en-ciel, la CORED et la branche politique du FNDC à venir autour de la table des négociations.

Le leader du BL estime que le retour des présidents de l’UFR et de l’UFDG, considérés comme des exilés politiques, ainsi que la libération des prisonniers politiques, ne devraient pas être des condition de participation de l’ANAD, le RPG, la CORED et le FNDC au nouveau cadre de dialogue.

‘’Lorsqu’on veut nous faire croire qu’il y a des leaders politiques seraient en exil et qu’il faille travailler à leur retour, nous sommes tout à fait sympathiques à tout ce qui peut arriver à un guinéen individuellement pris, mais dire qu’il y a des exilés politiques quand on parle du président de l’UFDG et de l’UFR, je suis désolé. Ce sont des gens qui sont en mission de leurs partis’’, indique Faya Millimono dans Mirador.

‘’Nous avons eu toute la sympathie lorsque les deux leaders ont été intimés de quitter les maisons qu’ils occupaient. Nous avons même condamné le fait que, avant même que le dossier de la justice ne soit clôturé, la maison de Cellou Dalein soit cassée. Mais là n’est pas la question ni le problème’’, ajoute-t-il.

‘’Le problème, c’est que pendant des mois à l’extérieur, Cellou Dalein Diallo a dit qu’il est en mission de son parti. Son parti l’a également dit ici. A quel moment cela a évolué pour qu’il soit un exilé ? Je crois qu’il ne faut pas compliquer la situation d ce pays qui est déjà suffisamment complexe’’, poursuit le président du BL.

Selon lui, ‘’pour ceux qui sont en prison, je veux parler par exemple de Foniké Mengué, Ibrahima Diallo, Saikou Yaya Barry, au nom de la paix, pour nous permettre de nous mettre à table pour parler de ce que nous dévons faire pour sortir de cette période transitoire, on peut tous plaider ensemble pour leur libération. On peut tous réclamer cela autour de la table’’.

Mais pour ce qui est des anciens dignitaires de l’Etat et cadres du RPG Arc-en-ciel, détenus en prison, Faya Millimono laisse le soin à la justice de décider de leur sort.

‘’Encore une fois, nous sommes très respectueux des procédures (…). Je crois savoir, même si ça me fait mal de voir un compatriote en prison, que c’est la justice qui les a interpellés pour parler de leur gestion. Ça n’a rien à voir avec leurs opinions politiques’’, précise-t-il.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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