Samedi dernier, lors d’une rencontre au siège du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL), Faya Millimono, président du Bloc Libéral (BL), a tiré la sonnette d’alarme sur la situation des maisons carcérales en Guinée et le sort incertain de plusieurs figures de la société civile. Il met en lumière le manque de transparence des autorités. 

Pour Faya Millimono, ‘’il suffit que vous ouvrez la bouche aujourd’hui, vous recevez des tonnes d’appels pour vous dire : arrêtez parce qu’on peut vous tuer’’, a-t-il revelé, soulignant le climat de peur qui règne dans le pays.

Malgré tout, Faya Millimono promet de ne pas céder et de continuer à se battre pour la libération des détenus politiques et le respect des droits humains en Guinée.

‘’Nous ne reculerons pas tant que ceux qui sont disparus, dont nous nous inquiétons aujourd’hui de leur vie, ne seront pas libres’’, a-t-il affirmé.

Le président du BL affirme qu’il est préoccupé par le sort de plusieurs acteurs de la société civile, dont Foniké Mengué, Billo Bah et Marouane Camara. ‘’Nous ne savons pas dans quelles conditions ils se trouvent’’, a-t-il déploré, dénonçant l’opacité qui entoure leur détention.

‘’Déjà, être détenu à la maison centrale, c’est être entre la vie et la mort’’, a déclaré Faya Millimono, qui a lui-même connu la détention, ajoutant que ‘’quand on rentre dans une prison en Guinée, on a davantage honte’’.

Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info  

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