[dropcap]A[/dropcap]u cours d’une conférence de presse qu’il animée dimanche au siège du Bloc Libéral, Faya Millimono n’a pas écarté la possibilité de manifestations pacifiques pour contester les résultats de l’élection présidentielle du 11 octobre dernier.
Le candidat du BL à la présidentielle du 11 octobre a, à l’entame de sa communication, rappelé le principe des manifestations pacifiques est un droit. A ce titre, indique Faya Millimono, ‘’nous avons été partie prenante de la décision qui a été prise par les sept candidats sur huit, déclarant le refus de reconnaître les résultats de cette élection et nous maintenons notre position. C’est dans ce cadre-là que nous avons décidé de ne pas nous priver de notre droit, celui de faire recours à la Cour constitutionnelle. Donc, nous gardons toutes nos options ouvertes (…)‘’.
Et de poursuivre : ‘’Aujourd’hui, nous sommes en train de vivre une situation quelque peu surréaliste, et le fait que certains acteurs de la communauté internationale y participent est une honte‘’.
‘’Nous avons entendu Madame la procureur de la CPI menacer les opposants qui appelleraient à une manifestation pacifique. Si déjà l’image de cette cour est assez ternie par ses manœuvres qui sortent complètement du cadre légal, ce commentaire de madame le procureur vient en ajouter‘’, ajoute le président du BL.
Pour Faya Millimono, les guinéens doivent savoir qu’il ne s’agit pas d’un problème de quelques acteurs politiques qui se sont portés candidats à l’élection présidentielle. La situation actuelle, estime-t-il, concerne tout le ‘’peuple de Guinée qui a fait un choix qui traduisait ses angoisses, ses inquiétudes, son insécurité mais ce choix a été déjoué. Que les hommes politiques que nous sommes, demandons ou pas de manifester leur colère, cette colère existe’’, assurant que l’élection du 11 octobre dernier s’est soldée par le ‘’triomphe du mensonge’’.
Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
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