[dropcap]I[/dropcap]nvité des Grandes gueules ce jeudi 18 août, le président du Bloc Libéral s’est adressé au peuple de Guinée. S’il était président de la République, Faya Millimono a dévoilé ses grandes priorités.

“Si vous me donnez vos voix pour que je sois le futur président de ce pays, vous le ressentirez d’abord par la propreté de nos villes parce que la santé des guinéens me tient à cœur”, a déclaré le président du Bloc Libéral, arrivé 4e lors de la présidentielle du 11 octobre dernier.

“Si vous me donnez vos voix, vous le ressentirez à travers la priorité faite à l’éducation, je suis un éducateur, donc je sais que notre système éducatif souffre aujourd’hui. Je travaillerais surtout à économiser le peu de ressources parce que je n’aurais pas un gouvernement qui va dépasser 20 membres. Aujourd’hui, on est en train de créer des départements pour faire des arbitrages entre d’autres départements qui ne se comprennent pas”, ajoute-t-il.

S’il était président de la République, Faya Millimono laisse entendre que les ressources dont dispose la Guinée seront utilisées de manière efficace. Il affirme qu’il placera la justice au cœur de ses priorité. “Nous avons besoin d’insister sur la question de la justice dans notre pays, parce qu’elle manque. Or, aussi longtemps que nous allons renvoyer à demain la question, nous n’aurons pas la paix”, explique l’opposant au régime Condé.

Il tient également à la réconciliation nationale, saluant au passage le travail des deux co-présidents de la commission provisoire de réflexion sur la réconciliation nationale. “Nous tenons beaucoup en considération le travail que font les deux prélats sur la réconciliation nationale. Les actes sont plus forts que les mots. L’image de De Klerk et Mandela a été plus forte pour les africains du sud que beaucoup de discours qui ont été tenus. Le président de la République a manqué à cette opportunité”, regrette le chef de file du parti Bloc Libéral.

Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info

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