[dropcap]S[/dropcap]ept candidats en lice pour la présidentielle du 11 octobre prochain se sont retrouvés lundi dernier au siège de l’UFDG pour faire la situation sur l’application de l’accord politique du 20 août dernier. Les challengers du président-sortant Alpha Condé menacent de boycotter le scrutin si rien n’est pour le respect des clauses de l’accord.

Selon Faya Millimouno, la Guinée est à un tournant décisif de son histoire.  C’est pourquoi, déclare-t-il, ‘’nous voulons aller à des élections apaisées qui permettent aux guinéens d’être ensemble pour relever les défis après les élections. Mais la mouvance durant toutes ces années à chercher à gagner du temps. Il y a des lois dans ce pays, des accords que nous signons, il faut les respecter si nous voulons aller à des élections propres‘’.

Sinon, note le président du Bloc Libéral, ‘’nous ne pouvons pas nous engager dans une aventure qui peut ouvrir la voie à une situation dangereuse pour notre pays‘’. Selon lui, il y a un élément fondamental dans l’accord du 20 août. ‘’Le seul consensus sur le fichier électoral aujourd’hui est qu’il est rempli d’enfants, de cadavres, de doublons. Il y a des ministres qui sont 4 fois dans le fichier et des maires 14 fois‘’, dénonce-t-il.

Un comité technique a été mis en place pour corriger cela, poursuit-il, indiquant ‘’qu’on (la mouvance) continue à négocier au tour de ce comité d’experts pour gagner du temps. Nous pensons que ce n’est pas sérieux ‘’. C’est pour cette raison, souligne-t-il, ‘’nous nous sommes réunis pour parler d’une même voix et dire que les anomalies que nous avons énumérées devront être corrigées. Pour nous permettre d’aller à des élections apaisées. Et c’est à ce comité d’experts de nous dire combien de temps cela va prendre‘’.

Après l’affichage des listes électorales, précise-t-il, ‘’la CENI a identifié des anomalies qui doivent être corrigées. Au jour d’aujourd’hui, seulement la région de N’Nzérékoré donc une région sur huit. Les éléments d’anomalies ont été pris en compte. Il y a 7 régions administratives dont les corrections ne sont pas encore faites donc nous exigeons que les anomalies soient corrigées‘’, insiste à nouveau Faya Millimouno.

Djiwo Barry, pour VisionGuinee.Info

00224 621 85 28 75/djiwo.barry@visionguinee.info