L’ognon, l’une des denrées alimentaires les plus prisées en Guinée, est en passe de devenir un produit de luxe. Depuis une semaine, il est devenu hors de portée. Le prix du sac varie entre 550 000GNF et 700 000 GNF sur le marché.
Ce mardi 18 juillet, un reporter de VisionGuinee s’est rendu dans le marché de Koloma pour rencontrer des commerçants.
« Il faut savoir qu’il y a deux qualités d’ognons. Les ognons rouges n’ont pas le même prix que les ognons blancs. Le sac d’ognons rouges est vendu actuellement à 700.000 GNF. Le prix du sac d’ognons blancs varie entre 550.000 GNF à 600.000 GNF. Chacun fixe son prix’’, indique Mamadou Diallo.
Fatoumata Binta Bah, vendeuse, de poursuivre : ‘’Je prends le sac d’ognon à 550.000 GNF. Il est d’ailleurs très difficile de voir où en acheter actuellement. On avait l’habitude de vendre le sac en en gros, mais nous avons arrêté cela. Maintenant, je revends en détails. On revend 4 ognons à 20.000 GNF ou 3 à 10.000 GNF’’.
Elle exhorte l’Etat à prendre des mesures pour mettre fin aux spéculations sur le marché. ‘’Il faut aider la population parce que depuis qu’ils ont cassé le monopole, c’est très difficile. L’ognon quitte l’intérieur du pays ou au Sénégal pour arriver à Conakry’’, souligne notre interlocutrice.
Sur les causes de la flambée du prix de l’ognon sur le marché, Souleymane Diallo, commerçait, dit ne pas être en mesure de justifier cette hausse vertigineuse.
‘’Le monopole a été cassé. Donc, tous les commerçants peuvent importer de l’ognon. La rupture est peut-être due au fait qu’on n’en cultive pas trop. Le Sénégal qui est à côté de nous ici, ils cultivent l’ognon’’, explique-t-il.
Lundi soir, le ministère du commerce décidé d’interdire d’exploration de plusieurs denrées alimentaires pour une durée de 6 mois. Parmi les produits visés par cette interdiction figurent entre autres l’ognon, le riz, la pomme de terre, le piment, l’aubergine, le combo, la tomate fraîche, le taro, le maïs, l’huile rouge.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
00224 662 78 58 57/salimbalde91@gmail.com
Je me demande où vas mon cher pays…