Dans le cadre de redistribution des ressources du pays, les autorités de la transition sont au chevet d’une trentaine de malades. Ce vendredi, au cours d’une cérémonie de remise des titres de prise en charge, le directeur général du Fonds de développement social et de l’indulgence a souligné que cette mesure traduit la solidarité de l’Etat avec plus démunis.

‘’Depuis le 5 septembre, le président de la transition a promis de redistribuer la richesse de notre pays aux plus faibles, démunis. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas un membre de famille au sein de l’administration qu’on ne peut pas bénéficier de la gratitude et de la solidarité de l’Etat guinéen’’, souligne le directeur général du Fonds de développement social et l’indulgence, Lansana Diawara.

Avant d’ajouter que le Fonds de développement social et de l’indulgence  va s’assurer que ‘’les choses se passent normalement pour éviter que ce qui est destiné aux plus faibles ne tombe dans les mains des plus forts ou plus riches’’.

Lansana Diawara rappelle que ‘’ces prises en charge gratuites ont une durée de de 3 mois renouvelable. Il y a des malades qui ne vont même pas prendre trois mois pour se rétablir. Au cas où ça dépasse ce délai, nous pouvons renouveler la prise en charge’’.

Sélection minutieuse…

‘’Nous avons reçu assez de dossiers, plus de 46 demandes de prise en charge mais seuls 36 ont été retenus pour ce mois d’aout. Car, nous avons des critères qui sont stricts,. Dès que nous avons une demande, nous dépêchons un assistant social vers le malade pour voir s’il répond à nos critères. Pourquoi ? Parce que si c’est un fonctionnaire de l’Etat, bénéficiant d’un salaire, qui tombe malade et veut être pris en charge par le Fonds de développement social et de l’indulgence pendant qu’il a un revenu, cela est inacceptable’’, assure-t-il.

Aussi, dit-il, ‘’quand ce sont des gens qui ont des moyens, on ne peut pas les prendre en charge. Parfois, c’est difficile parce que ce sont des dossiers de malades qu’on reçoit, mais nous avons de grandes responsabilités. Le fonds que le chef d’Etat a mis à notre disposition, c’est pour ceux qui n’ont aucune possibilité de se soigner’’.

Des assistants sociaux pour suivre les bénéficiaires

A cette occasion, le patron du Fonds du développement social et de l’indulgence rappelle que sur chaque titre de prise en charge, ‘’il est indiqué l’hôpital et la pharmacie dans lesquels le malade sera pris en charge’’.

Aux bénéficiaires, M. Diawara dira qu’à ‘’partir de là, nous allons vous affecter des assistants sociaux qui vont s’occuper de vous. Si vous avez des difficultés dans les hôpitaux, à faire des examens, votre traitement ou encore comment trouver vos produits dans les pharmacies, nous avons des agents pour le faire.  Nous allons octroyer des motos aux assistants sociaux qui vont faire des courses pour vous. Vous n’aurez pas besoin de payer le transport (…).  C’est ça la Guinée nouvelle. Il n’agit pas de simples discours, c’est pratique’’.

Dans la foulée, des malades, à tour de rôle, ont remercié les autorités de la transition avant de saluer ‘’l’humanisme’’ du colonel Doumbouya.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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