Le coordinateur du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), Foniké Mengué a relevé mercredi qu’il a décliné le poste de ministre de la jeunesse pour continuer son combat pour l’instauration d’une véritable démocratie dans notre pays.

Oumar Sylla alias Foniké Mengué assure que son mouvement n’a réclamé aucun poste à la junte militaire. ‘’Les membres du FNDC, nous qui sommes restés dans la lutte, jamais personne n’a demandé quelque chose. On a été ni demandeurs d’un poste ni preneur d’un poste. Bien avant la formation du gouvernement, Mamadi Doumbouya voulait que je prenne le poste de ministère de la jeunesse et des sports. Je lui ai dit que je n’étais pas intéressé’’ révèle-t-il dans Mirador.

A l’époque, explique le coordinateur du FNDC, ‘’je lui ai dit que je n’étais pas intéressé, parce que mon combat n’est pas fini au niveau de la société civile. Donc nous allons œuvrer pour la réussite de la transition. Je lui ai dit : ‘On peut vous aider dans ce sens. Les engagements que vous avez pris dès le départ nous ont convaincus. Nous sommes prêts à à accompagner la Guinée dans cette phase transitoire. Donc, en étant dans la société civile, je peux vraiment beaucoup plus aider qu’en étant en ce moment membre du gouvernement’’’.

‘’C’est ainsi que le colonel Mamadi Doumbouya  nous a demandé : ‘Vous prenez quoi alors ?’ C’est ce jour-là que nous avons parlé du CNT en présence du général Amara Camara et de Djiba Diakité. Il a souhaité que je sois à la tête du CNT. Jusqu’au jour où il a mis le CNT en place, sa volonté était que Foniké Mengué soit à la tête du CNT’’, poursuit-il.

‘’Qu’est-ce qu’il s’est passé. Ils lui ont dit : ‘Si tu mets foniké Mengué à la tête du CNT, on est morts’. J’ai une discussion avec un proche du général Amara Camara qui m’a dit : ‘Foniké, ton problème, tu es trop intransigeant et dur de caractère’. L’entourage direct de Doumbouya lui a dit : ‘tu mets foniké là-bas, on est morts’. C’est ce qui s’est passé, il ne peut pas démentir cela. Ni Amara, ni lui’’, dit-il de manière ferme et catégorique.

A l’en croire, ‘’le colonel Doumbouya était informé de tout ça mais il a insisté et dit : ‘Moi je mets Foniké Mengué’. Le jour-j, il était toujours entouré par cette partie toxique qui lui a dit : ‘Tu mets Foniké, on est morts’. Au finish, le colonel Doumbouya a dit : ‘Je ne peux aller à la volonté de vous tous. J’accède à votre demande’’’.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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