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Forces de défense et de sécurité (FDS) et juges, restez toujours du côté du peuple et de la vérité !

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[dropcap][/dropcap]Qui a ordonné et qui a exécuté sans ordre et pourquoi ? Les FDS, boucs émissaires des casses sans ordres des politiques ?

Le tribunal de l’histoire et de l’opinion a commencé son procès et les premiers accusés (les FDS) sont indirectement indexés par Alpha Condé et Kassory Fofana qui nient tout de leur responsabilité avant même le jour du vrai procès : Ce n’est pas nous les responsables de cette casse, mais plutôt ceux qui ont exécuté sans précaution le sale boulot sans aucun ordre des dirigeants politiques que nous sommes. Trop facile.

Aujourd’hui, ces exécutants de luxe (les FDS réquisitionnées) sont maintenant condamnés par l’opinion pour leur méchanceté ou complicité ou ignorance de la notion d’ordre ou à cause de leur zèle de trop ou leur  appétit de trop pour l’argent ou tout simplement pour  leur haine aveugle  envers certains de leurs compatriotes dont le seul tort a été de construire des belles maisons et des commerces dans leur propre pays sur la base  de documents administratifs délivrés soit par des chefs locaux ou par  des cadres de l’administration  centrale ou par les deux en même temps.

En effet, en niant publiquement devant son parlement illégitime monocolore taillé sur mesure la responsabilité évidente du gouvernement dans la casse sauvage des habitations et des commerces de pauvres citoyens sans évaluation préalable ni préavis ou autres mesures humanitaire ou juridique ou administrative d’accompagnement, Alpha Condé et son premier ministre Kassory Fofana rejettent de facto la responsabilité de l’opération du déguerpissement sur les unités mixtes d’intervention comme le  BATA, la gendarmerie, le génie militaire et la police  qui ont détruit avec zèle et sur ‘’ordre’’ les habitations et les commerces des citoyens.

A travers cet acte de mensonge public  assumé au sommet de l’Etat, les guinéens et la communauté internationale doivent aussi s’attendre ) ce que; devant le tribunal de l’histoire ou devant la Cour pénale internationale saisie par le FNDC; M. Alpha Condé et son Premier ministre Kassory Fofana rejettent sur les 9 juges de la  cour constitutionnelle et les forces de défense et de sécurité “réquisitionnées” la  responsabilité totale de la grave ‘’décision’’ du troisième mandat et les crimes associés à son ‘’exécution’’.

Il est donc temps pour nos compatriotes en ‘’uniformes’’ et en ‘’robes’’ de rester du côté du peuple et de la justice en restant du côté de la vérité des urnes et des faits pour sortir pacifiquement de cette crise de gouvernance et de confiance.

Effectivement, chaque membre de la cour constitutionnelle a encore l’opportunité historique de démissionner de l’institution et de se confesser devant le peuple en mettant en cause les décisions de la cour constitutionnelle de validation en septembre 2020 de la candidature de M. Alpha Condé et les décisions de la validation des faux résultats produits par la CENI le 22 mars et le 18 octobre 2020.

De l’autre côté, se référant à l’accord de Ouagadougou du 15 janvier 2010 et de l’article 27 de la constitution de Mai 2010 issue de cet accord, les chefs de nos forces de défenses et de sécurité ont la matière juridique et la légitimité de mettre en cause le coup de force de M. Alpha Condé du 22 mars 2020 et du 18 octobre 2020.

En conclusion, par manque de légitimité populaire pour gouverner dans la sérénité, Alpha Condé crée des conflits partout dans sa politique de diviser pour régner. Conflit avec la classe politique à travers la fraude électorale et les arrestations arbitraires, conflit avec les régulateurs sociaux gazés le 1er septembre à Tanènè, conflit avec les entreprises sérieuses, conflit avec les pays voisins par fermeture unilatérale des frontières  et maintenant un potentiel conflit avec les Forces de Défense et de Sécurité accusées à tort et à raison par les populations victimes et par la communauté internationale de zèle excessif, de corruption et d’abus graves comme la destruction des habitats et des commerces  de citoyens.

Alpha Condé mélange et oppose tout le monde. Il met en danger nos vies et l’avenir de notre nation. Nous devons nous unir dans notre diversité pour le faire partir conformément à notre constitution qui stipule que : « Nul ne peut exercer plus de deux mandats, consécutifs ou non ».

UNAD, notre union, notre force
ANAD, unir et servir

Keamou Bogola Haba 
Secrétaire exécutif de l’UNAD/Membre de l’ANAD

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