[dropcap]F[/dropcap]rançois Hollande est arrivé à Conakry avec une délégation de médecins et de chercheurs. Au bas de la passerelle de l’aéroport de Gbessia, il a été accueilli par Alpha Condé. Les deux hommes ont ensuite passé en revue les troupes françaises postées à l’intérieur de l’aéroport. 

“Nous avons le devoir de soutenir la Guinée dans la lutte contre Ebola”, a déclaré François Hollande à la presse. “Demain, je vais avec vous (Alpha Condé) au Sommet de la Francophonie pour lancer un nouvel appel à la communauté internationale”, a poursuivi le chef d’Etat français, précisant que la France a montré un bel exemple. “Nous avons dégagé déja 100 millions d’euros. Ce que nous pouvons faire au de-là de l’aide materielle, c’est la vie humaine  qui est la plus significative”, a-t-il souligné.

La France participera aux efforts de recherche de vaccins pour traiter et prévenir la fièvre hémorragique à Ebola. “C’est un beau geste que nous faisons tous ensemble”, a dit le président Hollande à Alpha Condé qui estime que la Guinée aussi fait des efforts de prévention et de soins pour éviter la propagation de la maladie dans le monde entier, en Europe et en France.   “Nous sommes ensemble dans cette bataille et c’est très important. Je suis avec vous pour apporter l’image de l’amitié, de la solidarité et de l’espoir”.

La présence en Guinée du président d’un pays aussi important que la France veut dire que tout le monde peut venir en Guinée, s’est félicité Alpha Condé. “C’est plus important que l’aide que la France nous apporte. François Hollande est personnellement engagé dans cette bataille contre Ebola. On fait tous les efforts pour mettre fin à la maladie le plutôt que possible et surtout éviter que les pays qui aident soient contaminés. La Guinée lui est très reconnaissant”, a réaffirmé le chef de l’exécutif guinéen.

François Hollande est le 4e président français à visiter la Guinée, a rappelé Alpha Condé. En 1958, avec le Général De Gaule, “la visite ne s’est pas bien passée par la faute du ministre qui n’a fait le compte rendu au Général De Daule du contenu du discours de Sékou Touré. Valery Giscard d’Estaing a permis à la France de renouer ses relations avec la Guinée. Ensuite le président Chirac qui est venu en 1999, demander ma libération quand j’étais à l’époque en prison”.

Après l’aéorport de Conakry, le cortège des deux personnalités politiques s’est ébranlé vers l’hôpital de Donka avant de rallier le Palais des nations, au coeur du centre-ville.

Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

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