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François Soudan dans les rouages politico-ethniques

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[dropcap]I[/dropcap]l est d’autant plus difficile d’accuser Jeune Afrique de soutenir les régimes autoritaires en Afrique, qu’il est compliqué d’expliquer la sortie de son directeur de la  rédaction François Soudan sur la situation politique en Guinée au lendemain des élections locales du 4 février 2018. Dans son édito du 12 février 2018 intitulé ‘’Elections en Guinée : la rue contre les urnes’’, il donne de sévères leçons de démocratie au chef de file de l’opposition guinéenne.

Un journaliste qui nourrit un penchant pour un parti politique, rien de plus normal l’on pourrait dire. Mais l’approche journalistique exige une certaine rigueur, si l’analyse d’un journaliste combine avec le discours partisan, à telle enseigne qu’il soit difficile voire impossible de faire la différence entre professionnalisme et amateurisme, il y a de quoi s’inquiéter. L’inquiétude atteint un niveau très élevé quand on se retrouve face à la haine ethnique.

Le président guinéen Condé a passé près de quatre décennies dans l’opposition contre les régimes qui se sont succédé en Guinée. Il s’est créé un carnet d’adresses très fourni, mais surtout des amis très proches et non les moindres. C’est tout à fait de bonne guerre et tout à son honneur. Parmi ses proches amis, il y a beaucoup d’acteurs politiques de la gauche française, de Bernard Kouchner à l’ancien président français François Hollande. Dans le monde des affaires, il a aussi noué de solides liens avec Bolloré.

Mais c’est dans la presse qu’il dispose d’inconditionnels proches, en tête de liste figure François Soudan, le directeur de la rédaction de ‘’Jeune Afrique’’. Personne ne pourrait reprocher à ce dernier d’être très proche de Condé, comme il l’est avec Denis Sansou-Nguessou président du Congo Brazzaville. Il a ouvertement soutenu ce dernier dans son projet de référendum de 2015 portant sur la modification de la constitution pour se maintenir au pouvoir jusqu’en 2031. Il déclare à cet effet, dans un édito datant de septembre « nulle part les constitutions ne sont des textes sacrés. Partout elles sont régulièrement révisées, toilettées, rénovées… ». Avec ce discours très bien formulé, on a juste envie qu’il nous donne l’exemple d’un pays européen dont le chef d’Etat a modifié la limitation de mandats. Donc en France, Sarkozy aurait pu faire modifier la constitution française pour se maintenir au pouvoir.

Peu importe sur quoi repose « l’arrogance » de François Soudan, il ne lui est pas permis, non il n’a pas le droit de prendre position dans le débat ethnique en Guinée. Il n’a pas le droit de dire qui du Malinké ou du Peul aurait raison. Le problème ethnique est très sensible en Afrique, il n’est un secret pour personne que le génocide au Rwanda avait des fondements ethniques, le génocide au Soudan aussi avait un fondement ethnique. Le risque génocidaire qui plane sur le Burundi se planifie sur des bases ethniques. Alors si, il y a un terrain sur lequel François Soudan ne peut pas prendre position, c’est sur la question ethnique en Guinée. Les tensions sont déjà très exacerbées entre Peuls et les Malinkés, alors il ne sert pas à la Guinée et aux guinéens de jouer au pompier pyromane.

Sans aucune intention d’accuser François Soudan de faire du « publireporter de luxe » ou d’être  un  journaliste corrompu, de toute façon, mon analyse serait très subjective puisque je ne dispose d’aucune forme de preuve pour étayer de telles accusations. Alors je me limiterai à analyser le bien-fondé de son édito, tout en essayant de ressortir le caractère haineux et partisan dudit texte.

De prime à bord la légèreté de l’article saute aux yeux.

L’image qui accompagne l’article de François Soudan pose problème, l’on voit la photo d’un pick-up en feu, qui appartient vraisemblablement à la gendarmerie guinéenne. L’on a impression que la Guinée est un pays démocratique où les forces de l’ordre préfèrent laisser leurs véhicules se faire calcinés que d’ouvrir le feu sur les manifestants. Et pourtant, c’est tout le contraire qu’on constate quand on jette un regard sur les agissements de la gendarmerie guinéenne. Il n’est plus possible de parler de bavures, l’on est en face d’une répression systématique de l’opposition guinéenne. La photo sur l’article ne reflète pas la réalité en Guinée, la gendarmerie et la police sont connues pour avoir une gâchette facile et aucune enquête n’est menée à la suite de ces meurtres d’opposants. En fait foi, le rapport d’Amnesty International 2017/2018 sur la Guinée qui précise que « Les forces de sécurité ont tiré à balles réelles lors de violentes manifestations organisées en avril, en mai et en septembre pour dénoncer les conditions de vie difficiles dans la région de Boké. Quatre hommes au moins sont décédés des suites de blessures par balles ».

François Soudan soutient que « … la démocratie élective certes balbutiante […] mais suffisamment prometteuse pour qu’on se garde de jugements hâtifs ».

Je voudrais croire que la Guinée fait des progrès en matière démocratique, toutefois, il écrit  sur la base de quelle étude ? Sur quels critères se fonde-t-il pour soutenir que le processus de démocratisation est en bonne marche ?

Il est important de se poser ces questions. Si son analyse reposait sur une quelconque étude, fut-elle douteuse, il serait possible de croire à sa critique de journaliste. Sauf qu’il ne cite aucune référence, aucune étude, il se permet de donner son unique avis et de surcroit de prendre position au débat ethnique en Guinée. Il ne dispose pas des données empiriques sur les questions qu’il aborde, sans vouloir exagérer, l’on pourrait dire qu’il est dans la conjecture. Mais le plus inquiétant c’est bien de savoir pourquoi un journaliste aussi expérimenté se lance dans cette pratique propre à l’amateurisme. Il utilise un terme à la limite abject pour qualifier les jeunes manifestants de la commune de Ratoma, il les qualifie de ‘’Gang de l’axe’’. Comme c’est un journaliste qui mène des  investigations. Je vais à nouveau essayer de trouver la neutralité dans son analyse, malgré les difficultés effectives auxquelles je fais face.

Pourquoi parle-t-il de ‘’gang’’ pour qualifier les opposants dans la rue ?

En France, pendant les manifestations de 2016 organisés par le mouvement nuit débout, il y a toujours eu des casseurs en marge des manifestations. Les médias parlaient de partisans de l’extrême gauche, de casseurs ;  « Jeune Afrique » a-t-il parlé de ‘’gang’’ ? Absolument pas. D’ailleurs quel sens donné au terme ‘’gang’’ qu’emploie François Soudan ?

La volonté de François Soudan de dramatiser la situation est claire, au contraire c’est bien son but qui est difficile à comprendre. L’on voit son intention de couvrir la répression meurtrière minutieusement encadrée par le gouvernement guinéen. Sa façon de mettre sur un pied d’égalité les forces de l’ordre et les jeunes manifestants est tout simplement honteux, surtout pour un magazine comme « Jeune Afrique ». Il tente avec un réel cynisme de justifier un rapport de force entre les gendarmes guinéens, pourtant lourdement armés et les jeunes manifestants guinéens. Ce fameux affrontement dont François Soudan relativise l’ampleur a endeuillé de dizaines de familles guinéennes.

Depuis l’élection du président Alpha Condé on dénombre  plus de 80 jeunes gens tués dans la commune de Ratoma, de  centaines de blessés graves, de dizaines de personnes handicapées à vie. Le plus dur, ce qu’aucune enquête n’a été ouverte suite à ces meurtres à balles réelles, donc aucun responsable. C’est bien cette vision de la démocratie qu’il applaudi, qu’il ne se gêne pas à louer les mérites. La mauvaise foi est si perceptible dans cet article que ça frôle le ridicule.

Quand il  qualifie l’ancien dictateur Lansana Conté de despote pour établir un lien avec le chef de file de l’opposition guinéenne Diallo, qui fut l’un de ses premiers ministres. On aperçoit la partialité, sa volonté de diaboliser les uns au profit des autres. En tout cas, cela ne dénote pas un principe chez lui, dans la mesure où plus de la moitié des cadres qui travaillent avec Alpha Condé, sont issus des différents gouvernements de Conté. On dirait qu’il épargne, ceux qui roulent pour Alpha Condé. Il pousse plus loin, pour soutenir que les militants de Diallo sortent tout droit du « guetto ». Si c’est par rapport à la situation sociale, c’est toute la ville de Conakry qui est un « guetto » ne disposant ni d’eau courante, ni de service d’assainissement, ni d’électricité, avec un taux de chômage effrayant  etc. Que Ratoma soit un « guetto », et alors, c’est aux pauvres citoyens qui y vivent qu’il faut demander des comptes ? Doivent-ils en avoir honte ? Doivent-ils avoir honte d’être pauvres ?

L’impression qui ressorte de cette analyse est très bancale, l’auteur se contente tout  simplement de contourner les bonnes questions et c’est vraiment dommage.

Il parle de « La République de Ratoma »

C’est le jeu du gouvernement Condé qu’il met en avant, que Ratoma soit un bastion de l’opposition, permet-il- à un journaliste de leur prêter de velléités sécessionnistes ?

Dans le jeu démocratique, il n’y a pas plus banal. Vouloir faire de cette commune, une zone de non droit, c’est tout simplement exagéré, contrairement à François Soudan j’y ai vécu. Les gendarmes s’introduisent à tout moment pour voler, violer et tuer. Juste après les élections du 4 février, il y a eu plusieurs cas de meurtres reprochés aux forces de l’ordre. Mais ces vies n’intéressent pas François Soudan, au contraire il pense que ce sont les manifestants armés de cailloux qui sont super dangereux. Il ose comparer le processus électoral en Guinée aux scrutins sous les III et IV républiques Françaises. C’est hallucinant combien, la démarche est subjective.

Le problème est plutôt lié au fait que le président Condé confond l’Etat à sa personne. Il ne s’agit pas d’une évolution progressive, qui obligerait les compétiteurs à accepter les failles ; au contraire le Ghana n’a pas attendu des siècles pour organiser des élections libres, encore moins le Liberia. Qu’il ne soit pas juriste n’est point une excuse, il reste un journaliste très ‘’expérimenté’’. Son but est de trouver un appui pour son argument que je trouve léger. De sources diplomatiques, il s’est avéré que de centaines de procès-verbaux ont disparus à Conakry, il n’en fait pas  allusion; RFI l’a pourtant souligné car c’est un élément non négligeable.

Ce discours qui consiste à dire que les pays africains doivent prendre le temps pour s’adapter à la démocratie est à rejeter, parce que rétrograde. Il vise à maintenir les Etats africains dans un carcan vicieux et obscur, comme si la démocratie ne convenait pas aux populations qui y croient pourtant. Les taux de participation en disent long. Dans les Etats africains qui ont la chance d’avoir de leaders démocrates, le tournant est vite fait, c’est le cas du Botswana, du Ghana, et du Liberia qui vient de vivre une alternance historique.

A l’instar de tous les peuples africains, les guinéens se battent pour la démocratie, ils paient de leur vie pour que l’Etat guinéen respecte les droits fondamentaux des citoyens, qu’il respecte les résultats issus des urnes. C’est bien ce que François Soudan reproche aux guinéens. Après chaque échéance électorale, peu importe l’endroit où elle se déroule en Afrique,  c’est le même discours qui revient des partenaires internationaux: les élections se sont déroulées « normalement », c’est ce que François Soudan nous propose, c’est-à-dire le minimum, le simulacre d’élection.

Avec l’annulation des présidentielles Kényanes de 2017, des élections qui avaient pourtant été approuvées par l’UE et toute la fameuse communauté internationale.  Plus besoin d’être spécialiste de la politique internationale pour comprendre que les dirigeants occidentaux préfèrent la stabilité autocratique en Afrique, que le chemin tumultueux de la démocratie.

Qu’est-ce qui explique le silence face aux crimes odieux de Condé ?

Mohammed Ibn Chambas, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’ouest  aurait pu soulever le coin du voile sur le processus électoral en Guinée. D’autant plus qu’il est très impliqué en Guinée depuis les présidentielles de 2010. Mais force est de constater qu’il reste dans ce discours « trop » diplomatique qui encourage la régression démocratique. Rien d’étonnant quand François Soudan ne cite que les discours qui convergent dans le sens de sa thèse : c’est l’opposition qui serait le problème en Guinée.

François Soudan aurait-il choisi l’ethnie à ‘’abattre’’ ?

Ce qui est particulièrement dangereux dans la ‘’démagogie’’ de François Soudan, c’est bien sa volonté de souffler sur les braises que représentes le clivage ethnique en Guinée. Il doit avoir une très courte mémoire, sinon pendant tout le temps que Sékou Touré resta au pouvoir en Guinée « Jeune Afrique » n’a cessé de condamner son discours ethnique.  Aujourd’hui son directeur de la rédaction, ose parler ethnie en Guinée, il attaque le chef de file de l’opposition et les membres de sa communauté, quand il soutient que « la Moyenne-Guinée – le Fouta –, bastion peul et fief de Cellou, a voté presque comme un seul homme en faveur de l’UFDG, tout comme les communes des autres régions où cette communauté est majoritaire, à l’image de Ratoma. ».

Pourtant, Il existe des enregistrements audio de son cher ami Condé, qui tient un discours purement ethnique, où il cible une communauté de façon ouverte, mais « Jeune Afrique » n’en a cure. Pis, Condé a été élu en 2010, en piétinant le tissu social. En Haute Guinée, ses partisans avaient organisés une chasse aux Peuls supposés partisans de son adversaire. Toujours en 2010, dans  la capitale, le RPG parti au pouvoir avait imaginé un scénario diabolique, qui consistait à dire que les Peuls ont empoisonnés l’eau minérale et l’auraient vendu aux Malinkés et Soussous. Mais le mensonge était tellement grotesque que personne n’a joué le jeu, malgré les fausses victimes transportées dans les hôpitaux de Conakry.

Les exemples sont malheureusement très nombreux, depuis son indépendance, l’élite guinéenne dans son ensemble joue avec la question ethnique, malgré les milliers de morts. Hélas aucune leçon n’a été tirée. C’est bien vrai que le véritable problème guinéen, c’est la difficulté de son élite politique à surpasser la dimension ethnique dans la conquête du pouvoir. Il est vain de soutenir que les partis politiques guinéens n’utilisent pas les ethnies pour conquérir le pouvoir.

Que François Soudan le veuille ou non, pour sa gouverne le RPG est un parti à dominance Malinké, les voix obtenues en Basse côte sont achetées en nature ou en espèces, l’UFDG est à dominance Peul et l’UFR est à dominance Soussou. C’est le problème guinéen, c’est ce qui bloque le processus de démocratisation. Alors qu’un journaliste, de surcroît étranger vienne souffler sur la braise, c’est vraiment effrayant. La prise de conscience est très lente, mais la nouvelle génération tente de tourner la page, le mouvement piloté par le raggeaman Takana Zion est a salué. Au sein, de la presse il y a groupe Espace Fm dirigé par Lamine Guirassy qui mène des actions sans aucune considération ethnique. Il est bien vrai que les actions restent dérisoires par rapport aux attentes, mais tout n’est pas perdu. Les guinéens gardent espoir, ont-ils vraiment le choix ?

La condescendance de François Soudan à l’égard de l’Afrique subsaharienne est directement liée à sa vision coloniale de l’Afrique.

Il est possible d’assimiler le comportement de François Soudan à celui du colon civilisateur, qui s’invitait  partout ; le fameux journaliste est persuadé qu’il est plus en mesure que les peuples africains de savoir ce qui est mieux pour eux. C’est délirant, mais c’est bien sa mission en Afrique. Au Rwanda, malgré l’essor économique du pays, les droits de l’homme sont piétinés par Kagamé, François Soudan soutient que les Rwandais n’ont pas besoin de droits et libertés. C’est bien cette mission qu’il s’est octroyé. Alors pourquoi, s’étonner quand il demande aux guinéens de la fermer, lui, il sait ce qui est mieux pour eux ? Il est très difficile de faire la distinction entre sa mission et celle que le colon français du XIX siècle s’est fixée contre le peuple africain. Ce qui fait peur, c’est bien le silence de l’élite guinéenne qui laisse le nouveau colon déguisé en amoureux de l’Afrique, agir comme bon lui semble. Il tente de saboter le processus de démocratisation enclencher par ces populations, qu’il qualifie de  ramassis de ‘’gang’’ selon désir. Il est le porte flambeau de ces fameux spécialistes de l’Afrique qui soutiennent que l’Afrique n’est pas mûre pour la démocratie.

Donc les guinéens ne doivent pas manifester dans les rues de Conakry s’ils le souhaitent, sans que le ‘’civilisateur’’ François Soudan ne sorte son bâton, ou du moins sa grosse plume pour compter le nombre de Peuls, le nombre de ‘’gang’’, pour enfin conclure que c’est une bande de sécessionniste qui souhaite créer une république à Ratoma. S’il s’érige en donneur de leçons, c’est bien la démission de l’élite politique guinéenne qu’il faudrait acter, parce qu’elle apparaît au grand jour. Sa condescendance qui frôle l’incitation à la haine ethnique devrait interpeler les acteurs politiques pour qu’il y ait des poursuites judiciaires. Il est citoyen français, son statut de journaliste ne le met point au-dessus de la loi. Il faut juste avoir le courage d’engager des poursuites judiciaires devant la justice française. Même si ses nombreuses relation profondément enracinées au fond des tentacules de la françafrique renforcent son arrogance.

En tout cas, les dés sont lancés, la prochaine étape de François Soudan, c’est de faire campagne pour la modification de la constitution guinéenne pour que Condé puisse briguer un troisième mandat. Alors qui pour arrêter le « mercenaire » François Soudan ?

Mody Amadou

Etudiant en Master 2 droit international, Clermont-Ferrand.

Sources :

http://www.rfi.fr/afrique/20180218-elections-locales-guinee-pouvoir-opposition-conakry-rpg-ufdg

http://www.jeuneafrique.com/mag/267937/politique/aux-urnes-congolais/

https://www.hrw.org/fr/world-report/2017/country-chapters/298231

https://www.amnesty.org/fr/countries/africa/guinea/report-guinea/

http://www.rfi.fr/afrique/20180224-guinee-amnesty-international-violations-droits-humains

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/12/11/francois-soudan-le-bel-ami-des-presidents-africains_4829857_3212.html

http://www.jeuneafrique.com/mag/529509/politique/elections-en-guinee%E2%80%89-la-rue-contre-les-urnes/

9 commentaires
  1. 1Nation dit

    Mr les journalistes de vision guinée je me demande pourquoi vous n’arrivez pas à digérer cette vérité basé sur la réalité que Mr François Soudan a déversé sur la page du site jeune Afrique…
    Est ce parce que vous vous fermez les yeux ou vous portez la robe d’avocats défenseur d’un parti ?
    Au lieu d’exercer votre métier de journaliste professionnel qui est celui de relater les faits réels tout en sauvegardant la cohésion sociale en guinée entre les frères et soeurs de la moyenne ,Basse,haute guinée er la guinée forestière

    1. VisionGuinee dit

      Cet article n’engage nullement pas la responsabilité de VisionGuinee. Il s’agit de l’opinion d’un lecteur qui a souhaité répondre à l’article de François Soudan.

    2. Bah Rahim dit

      La révolte de cette journée est de ratoma?
      Une journée de contestation menée ici à Kaloum et dans tout Conakry!
      François Soudan est un imbéciles à la solde de dictateurs africains

      1. SYLLA dit

        Les militants ont été acheminés de la haute banlieue pour kaloum et dire que kaloum s est soulevé contre le regime..poroooîiiî

        1. Mamadou Safaiou Diallo dit

          Continue à te mentir mon petit Sylla puisque ça te rassure… C’est comme si devant un ennemi brandissant un sabre tu fermes les yeux en t’imaginant loin de lui au lui de fuir

  2. DJELIBA dit

    j’ai pas lu l’article de Monsieur Soudan. encore une fois il faut se mettre à l’ecart des clivages ethniques.
    sinon CEllou ne sera jamais président en Guinée , il faut choisir l’homme valable selon ses programmes de projets allant dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des citoyens guinéens . CEllou n’a jamais été opposant , car il est venu dans l’opposition par la faiblesse de BAH OURY qui lui est resté opposant au regime de Conte TANDIS QUE cellou servait ce regime .
    si CELLOU avait la direction du PUP le parti qui a fait de lui ce qui est aujourd’hui, en drainant une foule au nom de ce parti , ou même créait son propre parti autre que l’UFDG, je croirais à son combat qui pour moi serait le bien être des Guinéens
    CELLOU dirige un parti qui était opposé à la gabegie du pouvoir CONTE ,et ce même monsieur se dit opposant , pourquoi n’a t-il pas crée son propre parti comme ufr de SYDIA,,,,???
    voilà pourquoi je crois à la sincérité de SYDIA en tant qu’opposant que le jeu de dame de CELLOU

    1. souarea dit

      Hors sujet ferme là

    2. Mamadou Safaiou Diallo dit

      Djeliba, j’approuve ta 1ère phrase et le fait que tu flingues Cellou mais j’approuves pas quand tu dis croire à la sincérité de Sidya, le mec qui a un pied et demi avec le pouvoir, un demi autre dans l’opposition. C’est fou de croire à la sincérité d’un Monsieur comme ça. Eh, tous ces politiques c’est de la merde, arrêtons de nous voiler la face et mettons ces vieilles charognes manipulatrices à leur place, en prison…

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