[dropcap]L[/dropcap]e président sortant Ali Bongo Ondimba a été réélu avec 49,80% des suffrages exprimés. Son principal rival Jean Ping, qui s’était proclamé vainqueur du scrutin, a obtenu 48,23%.

Peu de temps après l’annonce de la réélection d’Ali Bongo Ondimba pour un deuxième septennat, des échauffourées ont éclaté dans la rue pour contester sa victoire.

Dans un communiqué publié sur son site internet, le ministère français des Affaires étrangères a indiqué que “les conditions de l’annonce des résultats de l’élection présidentielle au Gabon sont une source de préoccupation”.

La France “réitère son souci de transparence” et estime “nécessaire que les résultats de tous les bureaux de vote soient publiés”, avant de préciser que “c’est la crédibilité du scrutin ainsi que la réputation internationale du Gabon qui sont en jeu”.

La France demande aux “acteurs gabonais d’inscrire leur action dans le cadre de la loi et de récuser toute forme d’intimidation ou de confrontation”. Elle rappelle par ailleurs que la contestation des résultats doit se faire selon les voies juridictionnelles. “L’examen des recours devra être impartial et dédié à l’établissement incontestable de la sincérité du scrutin”, souligne la France qui reste vigilante aux côtés de ses partenaires africains et internationaux.

Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info

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