[dropcap]L[/dropcap]e ministre de l’Unité nationale et de la citoyenneté fait l’objet d’un lynchage médiatique depuis qu’il s’est opposé à la décision du gouvernement d’interdire les manifestations de rue. Khalifa Gassama Diaby assume sa position.

Le ministre Diaby déplore que certains s’obstinent à refuser les débats dans notre pays. ‘’J’ai été  nommé ministre des Droits humains. Puis, j’ai été confirmé comme ministre de l’Unité nationale et de la citoyenneté  avec les prorogatives sur les questions des droits humains’’, introduit-il dans Africa 2015.

‘’Lorsqu’on doit défendre les droits de l’homme, on ne peut pas prendre partie. Les seules parties qu’on pourrait prendre sont celles de la justice et de la légalité’’, enseigne-t-il à ses détracteurs, assurant qu’il est conscient que ses prises de position ne plaisent pas à tous.

‘’Je peux comprendre qu’elles ne soient pas partagées (…). J’ai choisi de servir la vérité et la justice, c’est mon éducation, c’est ma formation et aussi la quintessence de ma conscience’’, réitère le ministre de l’Unité nationale et de la citoyenneté qui dit ne rien craindre dans l’exercice de sa mission.

‘’On ne me fera pas peur, je n’ai pas peur. Je suis simplement triste de constater que le simple fait de dire la vérité dans ce pays vaut un lynchage  embourbé dans de haine  et de naïveté. Ce n’est pas un  combat pour moi, ce n’est pas Gassama qui compte, ce qui compte ce sont les valeurs’’, assure-t-il.

‘’Moi, je suis un mortel, je passerai un jour. On peut me couper ma tête, mais les principes que je défends demeureront. Et de toute façon, tant que la Guinée  n’aura  pas adhéré  à ces valeurs-là, nous aurons du mal à avancer’’, prédit Gassama Diaby, précisant qu’il ne cherche pas à plaire.

‘’Le chef de l’Etat m’a confié une mission. Jusqu’à ce qu’il me retire sa confiance, j’ai l’intention de mener cette mission avec la plus grande dignité et la plus grande honnêteté vis-à-vis de moi-même et des générations avenir’’, conclut le ministre de l’Unité nationale et de la citoyenneté.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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