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Gaza sous les bombes, permis d’hécatombes!

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[dropcap]D[/dropcap]epuis quelques semaines, Gaza s’use et s’épuise sous les bombes. Les jours se suivent avec leur habituel cortège d’hécatombes. Depuis quelques jours, ça se compte en millier les obus qui tombent. Tous les jours, des cœurs saignent et des corps remplissent d’infinis tombes. Enfants et femmes apeurés et meurtris versent des larmes en trombe. Sous le regard complice des grands de ce monde, Israël exhibe ses biceps et rasent des maisons en quelques secondes. gaza palestine

La Palestine subit la loi du plus fort à chacune de ces rondes. La terreur et la douleur sont devenues ici quotidiennes. Partout, au nom de la défense de sa patrie, on ne jure que par les saints de la haine. Partout, au vu et au su de la communauté internationale, les corps traînent. Elles se multiplient, de nuit comme de jour, ces macabres scènes.

Ici, la mort garde toute sa place de reine et se délecte à cueillir par des manœuvres peu amènes. Aux cailloux et rockets des faibles répliquent des explosions telles de fières rengaines. Le lion a décidé d’écraser la brebis sous les yeux de toute la foret sans aucune gêne. La Palestine n’a jamais exhibé une telle dégaine. Et les arabes, et les musulmans du monde entier assistent, complices, à cette escalade de peines. Pourtant, ils pourraient bien être le rempart et exiger que fin soit mise à cette violence zen.

Ces enfants qui pleurent, ces mères qui saignent lèvent des prières dont par notre silence coupable on brise les antennes. Qu’est-ce que je voudrais être un grain de sable pour gripper ces machines qui sèment la mort. Je sais que je n’ai pas l’étoffe d’un redresseur de tort, mais ces images quotidiennes d’un peuple moins fort, c’est une torture que veux extraire de mon frêle corps. Dans cette carcasse rachitique, il n’y a pas de place pour l’hypocrisie qui dort. Un corps à corps à la David et Goliath qui sort de toutes les pores; et c’est sur la figure de ce retors de tableau que je crache mon venin encore et encore. Un monde où la seule règle qui vaille est celle des intérêts géo-stratégiques records.

Peu importe les âmes qu’on trucide, tant qu’on peut préserver ces intérêts putrides. Quand les corps de ces assassinats élèvent leurs odeurs fétides, seuls imbéciles sentimentaux seront touchés en jouant les candides. Candidats aux larmes stupides dans un univers foutrement insipide. Même pas honte de se taper le poitrail sadique face à d’innocents kids.

Cependant, qu’on se le tienne pour dit: la liberté n’a pas de prix. Et le peuple palestinien est un martyr qui ne l’a que trop tôt compris. Même si certains pourraient penser que mal lui en a pris, aucun sacrifice n’est trop grand pour qu’on soit free. Une terre à soi, une terre où vivre librement faite de moins de pleurs, mais plus d’âmes qui sourient. Une demeure des anges et moins de diables qui rient. Une maison qui résonne de joie et d’amours qui densifient. C’est par cette quête chevronnée que la Palestine jure nonobstant les velléités des bourreaux qui terrifient. Ceux qui veulent les réduire au silence n’ont pas compris que c’est par la douleur et le sentiment d’injustice que tous les jours ils se fortifient. Aucune once de faiblesse ne viendra altérer leur détermination brandie. Ils ne veulent pas d’un énième cessez le feu qui sera tôt ou tard éconduit. Ils exigent une véritable solution dans laquelle une demeure paisible leur est garantie. Ils élèvent des murailles de lamentations infinies. Ces fortifications dans lesquelles se lovent leurs coeurs désolés essorés de crimes impunis.

A eux, les larmes du faible en agonie. Aux autres les armes du fort qui détruit. Pas de consolation pour ceux dont le sang n’a pas le même rouge que les nantis. A chaque soleil qui se lève, Israël se lave d’un sang sacrificiel non consenti. Aux yeux d’un occident qui détourne le regard, la Palestine à petits feux périt. Il n’a pas fallu tant de mort à Kadhafi pour qu’on envahisse sa Libye. La lubie des forts est de fortifier les forts en se foutant pas mal de ce que le faible subit. La vérité qui rougit les yeux ne se pèse pas du même poids pour tout le monde chers amis.

Sur l’asphalte escamotée de la bande de Gaza, le gazage est le roi qui punit. Après, on s’étonne que de ces frustrations naissent des vocations impies. Lorsqu’on nous prend notre dignité chérie, qu’on dénude notre amour sali, la reconquête de ce sentiment devient plus qu’un défi. C’est ainsi que Lucifer s’empresse de s’emparer de nos malheurs pour les charger d’une liqueur vengeresse. Au delà de discours creux et de promesses traîtresses, il est temps que la diplomatie fasse place à plus de fermeté si ce n’est d’humanité en liesse.

La France et les États-Unis devraient arrêter de nous la jouer diplomatie de tendresse. Ces voyages interminables saupoudrés de causette bidon n’amusent plus que ces diplomates qui s’engraissent et dont l’efficacité est incontestablement en baisse. Pendant ce temps, les corps s’empilent et jamais les colères ne régressent. Tout le monde connaît la solution face à ce géant qui agresse et qui des lois d’humanité transgresse. Mais, personne n’a des burnes suffisamment bien accrochées pour hurler la vérité qui blesse. Et puisque tout ce monde justement se fiche pas mal de ces pauvres qui injustement s’éteignent, moi aussi je ferme ma gueule et je dégage!

Retrouvez les chroniques de Soulay Thianguel sur la page Facebook Les Tranchantes de Thiâ’nguel

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