Le porte-parole du gouvernement réitère que la transition ne prendra pas fin le 31 décembre 2024, contrairement au calendrier établi avec la CEDEAO. Le ministre Ousmane Gaoual Diallo a justifié cette situation par la nécessité d’une refondation profonde de l’État.

La transition risque de s’étendre au-delà de ce 31 décembre 2024. Sur 10 points, seulement deux, dont le recensement administratif de la population et l’élaboration de la nouvelle constitution, ont été entamés jusqu’à présent par les autorités de la transition.

Interrogé sur ce retard, Ousmane Gaoual Diallo, porte-parole du gouvernement, a justifié cette situation par la nécessité d’une refondation profonde de l’État et a souligné l’importance de construire une société stable et réconciliée, capable de transcender les divisions du passé.

‘’Les gens doivent intégrer que le souci premier de l’équipe dirigeante actuelle, ce n’est pas dire qu’il faut se substituer à l’ancien régime ou à un nouveau. C’est de créer les conditions d’une stabilité durable, d’une réconciliation réelle des guinéens et un vivre ensemble renouvelé qui fait l’adhésion de tous les guinéens’’ a-t-il indiqué à RFI.

‘’Parce que sinon, une entreprise, quelle qu’elle soit, ne serait pas viable sur la durée. Et nous voulons laisser une société viable, sur laquelle des valeurs sont ancrées, et dans laquelle l’histoire de notre pays est acceptée par chacun d’entre nous’’, a-t-il ajouté.

Le ministre a toutefois assuré que le processus de recensement, le RAVEC, est en bonne voie et qu’il est optimiste quant à la possibilité d’organiser les élections au cours de l’année 2025.

‘’C’est sûr qu’avec la dynamique du RAVEC qui est là, et les mécanismes d’enroulement qui sont en train d’être mis en place, il y a de bonnes chances que cela se réalise pendant une période raisonnable, au cours de 2025’’, a rassuré Ousmane Gaoual Diallo.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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