Le Centre des jeunes dirigeants d’entreprise (CJD) a tenu une pléniére ce samedi 27 mai 2023, dans un complexe hôtelier de Conakry sous le thème « Alternative aux financements classiques ». A cette occasion, les panelistes évaluant dans le domaine de la microfinance ont exposé des outils pour l’accompagnement des jeunes d’entreprises.

Dans son discours liminaire,  le président du Centre des jeunes dirigeants a précisé que ‘’l’objectif de cette plénière est de parler de financement alternatif au financement classique. Nous avons plus tendance à courir vers les banques. Alors, nous avons essayé aujourd’hui de faire venir deux entreprises qui évoluent dans le financement, notamment AKIBA qui est une microfinance et MNB Capital qui est un fonds d’investissement pour nous parler de nouvelles formes de financement. Le CJD accompagne les membres en les formant aux métiers de dirigeants. Nous organisons ces séances pour les outiller en information sur des solutions disponibles, notamment le financement, la gouvernance d’entreprise’’, indique Mohamed Djénaba Sidibé.

Et de poursuivre : ‘’Nous avons des formations qui permettent à chacun de gérer son entreprise. L’objectif, c’est d’influencer, faire en sorte de donner des informations ou des changements dans le domaine de l’entrepreneuriat. Egalement, il s’agit de permettre à ces jeunes de s’épanouir et d’avoir une plateforme d’échanges et de discussions qui leur permet de partager non seulement leurs expériences, mais aussi d’apprendre les autres qui ont réussi dans leur activité’’. 

‘’Au sein du CJD, nous avons des entrepreneurs qui évoluent dans divers domaines et qui travaillent avec nous. L’idée est de les former aux métiers de dirigeants pour impacter leur écosystème économique. Nous les aidons à bénéficier de formations qui répondent aux standards internationaux et qui puissent impacter positivement leur environnement’’, assure M. Sidibé.

Pour la responsable Corps au sein du groupe Akiba finance, ‘’cette plénière nous a permis de rencontrer des interpréteurs, de comprendre leurs besoins et d’échanger avec eux par rapport à nos différentes réalités. C’était très intéressant et ça nous a permis d’être au même niveau d’information. C’était surtout des échanges d’informations qui ont porté ses fruits surtout qu’on a pu comprendre les attentes par rapport à notre institution’’, souligne Mme Haïdara Awa Camara.

A l’entendre, ‘’les microfinances sont faites pour les PME. Nous avons des solutions qui sont adaptées au mieux à leurs besoins et c’est nous qui comprenons mieux leurs réalités. Nous avons des produits qui sont adaptés à leurs besoins. Parce que nous avons des crédits et des comptes qui pourront leur permettre d’agrandir leurs activités de ne pas les étouffer’’.

De son côté, le responsable du programme amorçage du programme IPAS  accréditation au Sahel a mentionné que ‘’les jeunes entrepreneurs en Guinée ne sont pas très informés sur les outils de financement qui existent. Beaucoup se basent uniquement sur le financement bancaire qui, pour le moment, est un peu plus difficile au niveau de l’accès aussi aux subventions publiques, alors qu’en réalité,  il existe bel et bien des sources de financement qui peuvent être adaptées  aux entreprises en fonction de leurs besoins’’.

Pour Zézé Koivogui, ‘’il y a également le financement participatif, un mode financement qui est beaucoup développé dans les pays voisins. Ce type de financement peut être utilisé en Guinée. Aussi, il y a ce que nous faisons qui est le capital investissement qui est très peu connu puisqu’il n’y a qu’un même capital qui est précurseur. Ces outils peuvent être vraiment très utiles et très importants pour l’entreprise. Le capital d’investissement est une forme de financement à travers laquelle les investisseurs apportent des capitaux à l’entreprise et puis, ils reçoivent des parts. En plus, ils font de l’accompagnement pour les entreprises’’.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinée.Info

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