[dropcap]I[/dropcap]l y a de l’électricité en l’air entre Soriba Sorel Camara et les employés du gouvernorat de la ville de Conakry. Les remous sont motivés, dit-on, par le non paiement d’arriérés de salaires. Des bruits de couloirs font état de mauvaise gestion des finances, de la pléthore des effectifs et d’une faible mobilisation des recettes.

Le gouverneur lui pris dans des bouchons avec son cortège estime qu’il n’y a pas de remous dans son département. ‘’J’ai trouvé 1622 travailleurs au gouvernorat de Conakry. Tous des fonctionnaires contractuels. Leur salaire de base cumulé faisait 150 millions par mois’’, tente d’expliquer Soriba Sorel, interpellé mercredi sur la question par les Grandes Gueules.

Soumis à une contrainte de mise en œuvre du SMIC, dit-il, le salaire de ces fonctionnaires est passé de 150 à 750 millions de francs guinéens, et entièrement payé par les recettes budgétaires et non fiscales. Au niveau de ces derrières d’ailleurs, Soriba Sorel affirme que les marchés de Conakry doivent faire une recette de 2,5 milliards de francs guinéens par an. Un objectif loin d’être atteint à ce jour, a-t-il ajouté.

A l’en croire, ce sont les fonctionnaires de l’administration et ceux des marchés relevant du gouvernorat de Conakry qui ne sont pas payés depuis octobre, estimant que les recettes du gouvernorat ont été amenuisées par l’épidémie d’Ebola.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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