[dropcap]D[/dropcap]epuis le lundi 12 février, des enseignants suivent le mot d’ordre de grève sur toute l’étendue du territoire. Le président du Parti de l’unité et du progrès (PUP) suggère aux autorités d’accepter de négocier avec les syndicalistes.

‘’Nous vivons une situation dramatique et très malheureuse. Tout le monde se tape la poitrine et personne ne veut regarder la réalité en face’’, constate Fodé Bangoura, ancien ministre chargé des affaires présidentielles.

Pour avoir été commis de l’Etat, il indique au gouvernement qu’il ne sert à rien de brandir des menaces contre les grévistes. ‘’Il vaut mieux reculer pour mieux sauter. Les autorités doivent accepter de négocier pour trouver une solution à la crise. Et comme on le dit souvent, un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès’’, philosophe Fodé Bangoura.

Au gouvernement, il dira en outre que les menaces contre les enseignants qui suivent le mot d’ordre de grève n’ont guère abouti. ‘’Il ne faut pas continuer à se taper la poitrine en menaçant. On a trop menacé, mais cela n’a pas abouti. Il faut dialoguer, sinon, ce sont les guinéens qui vont souffrir’’, suggère-t-il à l’administration d’Alpha Condé.

Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info

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