[dropcap]L[/dropcap]a crise que traverse le secteur éducatif préoccupe la direction préfectorale de l’éducation de Labé. Hadja Aissatou Dioulde Diallo, numéro 1 de ladite direction, a pris les devants pour tenter de désamorcer la crise.

Devant un parterre de journalistes, elle a fait le point de la situation dans sa juridiction. ‘’La grève a été déclenchée le 13 novembre.  A Labé, nous avons organisé des réunions  pour faire des sensibilisations au niveau des écoles sur le comportement qu’il fallait adopter’’, explique-t-elle.

La directrice préfectorale de l’éducation de Labé affirme que le message véhiculé est tombé dans de bonnes oreilles. ‘’Heureusement que nos collègues enseignants, les élèves et les parents d’élèves ont accepté nos conseils. Du 13 au 21 novembre, les écoles ont normalement fonctionné à Labé de 8h à 17h30 du secondaire au primaire’’, assure notre interlocutrice.

Une réunion de syndicalistes a eu lieu le 21 novembre à Labé. Une décision de suivre le mot d’ordre de grève a été prise. Hadja Aissatou Diouldé Diallo invite tous les acteurs concernés à une prise de conscience pour une reprise rapide des cours. ‘’Nous avons essayé de rencontrer les syndicalistes de la FSPE et du SLECG pour échanger avec eux et leur demander de voir comment il faut faire pour qu’on fasse les cours au niveau de Labé.  J’ai dit aux syndicalistes, enseignants, parents d’élèves et aux sages de Labé que cela y va dans notre intérêt’’, poursuit-elle.

Elle demande aux grévistes de revenir à de meilleurs sentiments dans les meilleurs délai pour une reprise des cours afin de ne pas accuser plus de retard dans le calendrier scolaire. Pour des mesures de sécurité, dit-on, les élèves sont à la maison en attendant un dénouement heureux de la crise qui s’enlise.

Kadiatou DIALLO

Correspondante régionale de VisionGuinee.Info à Labé