[dropcap]D[/dropcap]ans un Etat de droit, le rôle des mouvements syndicaux est essentiel dans l’amélioration des conditions de vie des citoyens. Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) est dans ses œuvres lorsqu’il lance le mot d’ordre de grève depuis le 13 novembre dernier.
Le mouvement est apolitique, et sur ses points de revendication, nul ne peut se permettre de douter des conditions de vie lamentables des enseignants guinéens. Les plus démunis et méprisés dans la sous-région.
Un jugement de valeur triste qui doit interpeller tous les guinéens. Ingénieurs, médecins, techniciens, pompiers, banquiers, infirmiers, vétérinaires, policiers, gendarmes, militaires, parents, etc.., tous ou presque, avons été orientés par des enseignants à un moment précieux de notre éducation via les écoles, le lycée, les instituts, les facultés, les universités.
La grève motivée par Aboubacar Soumah et ses collègues du SLECG ne peut pas être personnalisée. Elle est notre grève. La grève de tous les guinéens.
Cela dit, la solidarité doit être de rigueur : solidarité entre enseignants, d’une part, et la solidarité entre enseignants et élèves, d’autre part.
C’est quoi la solidarité ? Très clairement définie, c’est que vous et moi avons les mêmes intérêts, ou il existe entre vous et moi un rapport d’interdépendance qu’on défendra quel que soit le degré de nuisance, de sabotage, ou d’influence toxique d’un pouvoir politique.
Soutenons le mot d’ordre de grève du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée.
Pas de négociations, alors pas de cours dans les écoles. Mépris du gouvernement sur le dossier, alors tous les élèves dans la rue pour réclamer et exiger la bonne gouvernance.
Naby Laye Camara
Depuis Bruxelles (Belgique)
en tout k mm lindependance d la guinée a ete diriger par une lutte syndical