Grosse bagarre entre syndicalistes au palais : ‘’C’est une honte pour la Guinée’’, déplore Abdoulaye Sow
[dropcap]D[/dropcap]e violents heurts ont éclaté, le mercredi 1er mai, au palais du peuple entre deux factions rivales du mouvement syndical guinéen. Plusieurs blessés ont été enregistrés dans les échauffourées que le secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG), Abdoulaye Sow, dans un entretien à VisionGuinee, qualifie de honte pour notre pays.
VisionGuinee : la journée internationale du travail a été émaillée de violences ce 1er mai, dites-nous, comment en sommes-nous arrivés là ?
Abdoulaye Sow : Dans la cadre de la célébration de la journée internationale du travail, nous avons fait les préparatifs avec le ministère du Travail et avons conclu que toutes les centrales syndicales doivent se retrouver au palais du peuple le 1er mai. Malheureusement, quand nous sommes arrivés le matin, nous avons trouvé que tous les portails du palais du peuple étaient fermés par des loubards qui ne sont pas des travailleurs. Ils nous ont empêchés d’accéder au palais en arguant que c’est la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) qui doit fêter dans l’enceinte du palais du peuple.
Et quelle a été votre réaction ?
Nous leur avons dit que non seulement le palais du peuple, c’est pour tout le monde, mais aussi, nous avions conclu avec le ministère du travail que toutes centrales syndicales allaient y être. En réponse, nous avons été victimes de violences. Ceux qui étaient au palais depuis 1h du matin étaient armés. Ils avaient des gourdins ainsi que des armes blanches
Les forces de l’ordre étaient-elles présentes sur les lieux ?
La gendarmerie qui était postée devant l’hôtel Riviera non loin du palais du peuple, est venue nous voir pour savoir qui étaient massés devant le palais. Nous avons indiqué aux agents qu’on nous a empêchés d’entrer. Ils ont réussi à ouvrir le portail et nous sommes rentrés à l’intérieur. C’est quand nous avons voulu nous installer à la tribune que nous avons vu des jets de pierres venant de partout. Nous avons été roués de bâtons, de pierres, de barres de fer.
Quel est le bilan des affrontements ?
Selon les premiers chiffres, 17 personnes ont été blessées dont Aboubacar Soumah, le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG). Il a reçu un coup sur la tête, on ne sait pas ce que ça va donner.
La journée du 1er mai se résume finalement à quoi ?
Ça n’a pas été une fête, c’est une honte pour le mouvement syndical et la Guinée. C’est un recul du syndicalisme dans notre pays. Au lieu de célébrer cette journée qui consacre les travailleurs à l’échelle mondiale, des gens sont venus avec des gourdins, des pierres, des bâtons. C’est une mauvaise image pour notre pays.
Ce qui s’est passé hier est digne d’un champ de bataille. C’est choquant et inacceptable ! L’ensemble des chefs d’entreprise et travailleurs guinéens comprendront vers quelle centrale syndicale il faut aller désormais.
Par Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info
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Cet Affrontement a été bien Orchestré et préparer à l’avance par les PARTIES CORROMPUS du Milieu Syndical Guinéen.Ils ont voulu faire la Peau à Aboubacar Soumah et son équipe du SLECG pour le faire payer,le prix de sa RÉSISTANCE SYNDICALE EN GUINÉE.
En Guinée,maintenant,personne n’est à l’ABRI de la Violence Gratuite et,sans poursuite et/ou procès juste et équitable envers tous les Citoyens.
Comment,voulez vous attirer des INVESTISSEURS ÉTRANGERS dans ce pays de désordre et aucun respect de nos lois…???.