Guillaume Hawing promet la tolérance zéro aux examens nationaux : ‘’Nous nous battons pour qualifier le système éducatif’’
Le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation a annoncé vendredi que son département a renforcé ses mesures pour lutter contre la fraude durant les examens nationaux. Guillaume Hawing a appelé les délégués à prendre leurs responsabilités pour barrer la route aux tricheurs.
Selon le ministre Hawing, ‘’les sujets de cette année seront différents de ceux de l’année dernière. Quand je dis différents, je parle de la sécurité des sujets. Tout téléphone, quelle que soit ta position, partout où tu te trouveras, tu prends ton téléphone et tu photographies le sujet, quand ça se retrouve en ligne, c’est fini pour toi. Cette année, ça va être mieux sécurisé. L’année dernière, ce n’était que l’expérimentation. Cette fois-ci, ça se fait avec précision et une précision mathématique’’.
Il prévient les cadres de son département que ‘’lorsqu’on voit les sujets en ligne, nous saurons exactement il vient de quel centre. Et nous saurons exactement qui est le chef du centre et qui en est le délégué. C’est pour vous dire que vous-mêmes, vous devez tout faire pour prendre vos dispositions. Parce que si nous voyons un sujet en ligne et qu’on se rende compte qu’il vient de tel centre, le délégué et le chef du centre seront tous interpellés’’.
Guillaume Hawing estime que ‘’si les enseignants peuvent se retrouver en prison, comme l’année dernière, certains enseignants qui se sont retrouvés à certaines pratiques déviantes se sont retrouvés en prison, ce n’est pas un délégué ou un superviseur qu’on ne peut pas envoyer en prison. On va le faire sans hésiter’’.
‘’Donc, s’il vous plait, prenez vos dispositions. Que les fouilles soient systématiques avant que les candidats ne soient dans les salles d’examens. Il y a des délégués qui jouent leur rôle. Vous n’avez pas été choisis au hasard, on a tenu compte de plusieurs critères. Beaucoup ont été éliminés’’, souligne-t-il.
Cette année, rassure-t-il, ‘’beaucoup d’élèves ont compris qu’il faut travailler. Sortez la nuit, ils sont partout en train de réviser (…). Personne n’est contre personne. Nous ne travaillons pas pour les faire échouer. Non ! Nous nous battons pour qualifier le système éducatif. Et si nous échouons dans ça, nous aurons tous échoué. La transition repose sur nos épaules, une attention particulière est accordée au système éducatif’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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