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Guillaume Hawing se confie : ‘’Je ne suis pas content de l’échec massif aux examens nationaux’’

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Le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation assure que les défaillances du système éducatif guinéen ne datent pas d’aujourd’hui. Guillaume Hawing affirme que lors des examens nationaux, son département avait le choix entre prôner l’excellence ou reproduire les pratiques du passé. 

‘’Je ne suis pas content de l’échec massif aux examens nationaux. Mais si je suis satisfait, c’est du fait que nous avons réussi à moraliser les examens nationaux. Je préfère un chaos économique qu’à une formation bâclée. Le chaos économique se rectifie dans le temps. La formation bâclée demeure pour toujours. Parce que le constat est amer. Nous avons pris des mesures d’urgence que nous sommes en train d’élaborer. Devant l’histoire, il était de notre devoir de prendre notre responsabilité’’, indique Guillaume Hawing.

‘’C’est quoi la responsabilité ? Accepter qu’un élève qui a 4 ou 6 de moyenne aille à l’université, c’est trahir toute une génération.  A Conakry, il y a des élèves qui avaient tous les professeurs à la maison, qui étaient dans toutes les conditions, mais qui obtiennent 4, 5, 6, 7 ou 8 de moyenne aux examens’’, révèle-t-il.

Le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation estime que les régimes précédents aurait pu redorer le blason du système éducatif guinéen.

‘’Nous venons de très loin. Ça aurait dû être résolu depuis très longtemps. Mais les problèmes existaient. C’est maintenant qu’on est en train de les résoudre. Il y a 10, à 20 ans, on aurait pu les résoudre. Nous avons hérité de cette situation. Nous ne pouvons pas fermer les yeux et faire semblants comme les autres l’ont fait sans poser le vrai diagnostic. Nous refusons de cacher les vrais problèmes’’, martèle Guillaume Hawing.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info

00224 621 85 28 75/djiwo.barry@visionguinee.info

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1 commentaire
  1. Loozap dit

    Les enfants accordent déjà plus d’importance aux futilités plutôt qu’aux études. Devrait-on changer le système pour rendre les études plus accessibles ?

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