Vendredi, au cours d’une rencontre avec des superviseurs et délégués des examens nationaux, le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation est revenu sur son choix à la tête de ce département par le colonel Mamadi Doumbouya, l’homme du 5 septembre.
A entendre le ministre Guillaume Hawing, c’est son amour pour la science qui l’a conduit à la tête du département en charge de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation. ‘’Le président de la transition, le chef de l’Etat ne me connaissait ni d’Adam, ni d’Eve. Il ne connait ni mon père, ni mère, ni ma religion. Tout ce qu’il savait de moi, c’est que je suis un enseignant, un chercheur, un amoureux de la science. C’est tout. Il ne connaissait rien de moi. Il m’a appelé et m’a confié les destinées de ce pays’’, révèle-t-il.
Si auparavant, assure le ministre de l’enseignement pré-universitaire, ‘’le passeport, pour être membre du gouvernement était de dire qu’il faut faire 10 ans dans tel parti politique, bourlinguer pour un parti politique ou être de telle ethnie, ce monsieur ne s’est pas intéressé à ça. Tous les membres du gouvernement ont été nommés ainsi. Il a tenu compte de leurs compétences et de leur CV pour leur confier des missions’’
‘’Depuis qu’il m’a nommé jusqu’aujourd’hui, il ne m’a jamais demandé qui est mon père, qui est ma mère, d’où je viens, à quelle ethnie j’appartiens. Tout ce qu’il demande à chaque rencontre à n’importe quel ministre, qu’est-ce que tu es en train de faire, est-ce que tu es dans le cadre de la mission dont on t’a confiée. Et il se limite là. Les autres considérations subjectives n’ont jamais intéressé le président de la transition’’, témoigne M. Hawing.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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