C’est au cours du compte-rendu du conseil des ministres de ce jeudi 22 février que le porte-parole du gouvernement a donné l’information. En effet, le département dirigé par Mamoudou Nagnalen Barry est en train de tout de mettre en œuvre pour qu’il existe désormais des lois pour protéger les agriculteurs en République de Guinée.
Lors du rendez-vous hebdomadaire au palais Mohamed V autour du président Mamadi Doumbouya, Ousmane Gaoual Diallo rapporte que deux communications qui concernent le ministère de l’agriculture et de l’élevage ont été passées au peigne fin.
“Cela concerne le ministère et de l’élevage, qui a touché deux points. Le premier est relatif à la création d’une loi portant sur code pastoral qu’il a initié et le second est relatif au projet de loi et d’orientation agricole dans notre pays”, explique-t-il à la presse.
Le porte-parole du gouvernement assure que sur le premier point, “les membres du conseil ont fait quelques observations qui vont être détaillées dans le compte-rendu du conseil des ministres ce soir. Pour le projet concernant la loi d’orientation, des dispositions ont été prises et le conseil a recommandé de tout faire pour qu’il y ait une police d’assurance qui permet de protéger le monde paysan. C’est un besoin pour notre pays“.
Il affirme que “l’agriculture est restée très longtemps de ce qu’il peut offrir comme assurance. Aujourd’hui, vous pouvez assurer votre maison, votre voiture, les élèves qui vont à l’école, le monde paysan était exclu d’un système d’assurance dans notre pays”.
Selon Ousmane Gaoual, le ministre Mamoudou Nagnalen Barry a été vivement félicité pour cette innovation et ajoute que “très rapidement, les compagnies d’assurance vont pouvoir offrir des garanties au monde paysan moyennant bien entendu une souscription à ces polices d’assurance”.
A la question de savoir si c’est la recrudescence des incendies criminels de plantation qui a encouragé le gouvernement à prendre de telles mesures, le ministre Diallo répond que “la loi sur le monde agricole de façon générale est mal connue, mal perçue”.
“Ce ne sont pas que les incendies, mais il y a régulièrement des conflits sous-jacents ou en cours entre les paysans. C’est quelque chose qui a tendance à se généraliser sur l’ensemble du pays. Donc, il faut que le gouvernement prenne des dispositions à la fois pour structurer l’élevage et accompagner les acteurs du secteur parce que de toutes les façons, il faut que ces deux activités cohabitent dans notre pays. On ne peut pas être qu’un pays 100% agricole ou d’éleveurs. Il faut que les deux entités cohabitent. Il y a dans cette loi des progrès assez importants, notamment la mise en place de comités de résolution des conflits ou des crises”, détaille-t-il.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info 00224 628 52 64 04/abdoulbela224@gmail.com
Ça va beaucoup aider ces agriculteurs, ça sera comme une forme de sécurité.