Comme prévu, le championnat national intégral de tennis a été lancé ce dimanche à Conakry. En plus de sa vocation de détecter des talents, cette compétition vise à établir le classement général des meilleurs clubs du pays.

Ils sont plus d’une dizaine de clubs venus des différentes ligues régionales du pays à participer à cette compétition qui se déroule du 25 au 30 décembre au club Sporting de Taouyah situé dans la commune de Ratoma.

Des clubs venant de Fria, Boké, Kamsar, Siguiri, Kassa, Académie Fassia, Club Novotel et Kankan prennent part au tournoi. Les athlètes qui sont au nombre de 270 sont répartis dans les catégories cadettes, juniors et seniors avec des séries filles et garçons.

C’est le directeur national adjoint des sports, Mamadou Aliou Sow, en compagnie de membres de la  Fédération guinéenne de tennis qui a présidé le coup d’envoi du championnat national intégral de tennis.

‘’Je commencerai par dire un chapeau particulier à la Fédération guinéenne de tennis pour le travail accompli ces dernières années. Aujourd’hui, force est de constater qu’il y a un élan nouveau qu’elle soit donc félicitée pour ça. Avec un accompagnement, cette fédération peut faire beaucoup de choses. Le sport n’est plus un spectacle, il a quitté les rues pour les centres.  C’est un instrument d’éducation, d’insertion professionnelle de la jeunesse. Au nom du ministre de la jeunesse et des sports, nous vous remercions et vous félicitons. Si, avec de maigres moyens, on arrive à s’organiser, à mobiliser ces enfants, nous savons pertinemment que lorsque les moyens seront aussi là, il y aura des choses aussi importantes’’, indique le représentant du ministre Béa Diallo.

Pour sa part, le secrétaire général de la Fédération guinéenne de Tennis est revenu sur les objectifs de cette compétition avant de solliciter l’appui de l’Etat dans la construction des terrains de tennis.

‘’L’objectif visé, c’est de faire le classement national, détecter les talents surtout de voir le niveau des joueurs. Cela nous permettra de planifier des formations pour les entraîneurs (…). Après le championnat, on aura la possibilité en 2023 plus précisément le 23 janvier de faire la formation des entraîneurs. Et le 7 janvier, on est appelés à participer à la phase de qualification du championnat d’Afrique des 14 ans et 16 ans à Lomé’’, assure-t-il.

Pour Mohamed Camara, ‘’l’épineux problème, ce sont les infrastructures. Nous sollicitons des autorités de nous construire des infrastructures. Si on a une place, à travers nos moyens et relations, nous pouvons faire des infrastructures parce que si vous regardez les pays d’à côté, chaque fédération a des terrains de tennis pour les compétitions’’.

Il a mis l’occasion à profit pour remercier les partenaires dont le soutien inestimable a permis d’organiser le championnat national intégral de tennis.

VisionGuinee.Info avec GuineeCultureMagazine.com