Hausse du taux de réussite aux examens : ‘’C’est la résultante de tous les efforts consentis’’
Le taux d’admission aux examens nationaux a connu une hausse par rapport à l’année dernière. Il est passé de 9% en 2022 à 27,46% au baccalauréat. Le porte-parole du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation affirme que cela a été possible grâce à l’effort de l’ensemble des acteurs du secteur éducatif.
‘’Il y a eu une grande avancée cette année en matière de taux de réussite comparativement à l’année dernière. Il faut rappeler qu’après le taux très bas en 2022, chaque acteur devait prendre à bras le corps ce qui le revient pour que les résultats s’améliorent. Globalement, ces acteurs ne sont autres que le gouvernement et à travers notre département, les parents d’élèves et les enfants qui compétissent’’, indique Mohamed Ansa Diawara.
Avec le soutien du gouvernement, le porte-parole du ministère souligne que son département a pris des mesures pour assurer la formation des formateurs.
‘’On avait constaté un manque criard d’enseignant. C’est ainsi nous avons demandé au ministre de la fonction publique de nous recruter des enseignants. Mais le ministre a dit qu’il était en train de contrôler le fichier et qu’il ne pouvait pas recruter maintenant. Il fallait trouver d’autres solutions. Et la solution qui a été trouvée par le gouvernement, c’est de recruter des contractuels. Près de 15 mille enseignants contractuels ont été recrutés’’, fait-il remarquer.
‘’Il y a eu une vaste campagne d’inspection qui a touché toutes les écoles et les enseignants en situation de classe afin de savoir les enseignants ont besoin de quoi en termes de formation. C’est ainsi que nous avons programmé des formations en faveur des enseignants. On avait un certain nombre d’écoles vétustes. Il fallait rénover certaines salles de classe pour accroître la capacité d’accueil des élèves. 548 salles de classe ont été rénovées sur toute l’étendue du territoire’’, ajoute-t-il.
Mohamed Ansa Diawara note une prise de conscience au niveau des élèves et encadreurs.
‘’Cette année, il y a eu un changement. Quand on a 100 élèves dans sa classe, 0 admis, l’enseignant aussi se dit que c’est de sa faute. Désormais, il faut qu’on travaille mieux. Le parents, les enfants, chacun a compris que seul l’effort intrinsèque peut faire passer quelqu’un en classe supérieure. Certains avaient confié leurs enseignements aux réseaux sociaux. Quand ils ont compris que le département a déployé un système qui peut contrer tous ces groupes-là, ils ont su qu’ils n’ont aucune autre alternative que de sérieusement étudier et être en classe’’, estime le porte-parole du ministère de l’enseignement pré-universitaire.
‘’Beaucoup de groupes responsables de ces réseaux-là, on les avait à l’œil. Il y en a qui ont pris la poudre d’escampette pour quitter la Guinée. Ceux qui étaient dans ces groupes et qui n’ont plus de répondants, ils se sont dit qu’il faut s’adonner aux cahiers. Donc, les résultats, c’est la résultante de tous les efforts consentis par le gouvernement, les parents d’élèves et les élèves’’, se rejouit Ansa Diawara.
Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
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