Honorer nos illustres devanciers et éviter d’emprunter le chemin de l’intolérance et de la méchanceté
La mémoire collective doit se souvenir des illustres enfants de la nation, en reconnaissant leurs innombrables sacrifices et contributions à l’édification de la Guinée. Ils sont nombreux, connus, peu connus et inconnus qui ont inlassablement œuvré pour la souveraineté, le rayonnement et la naissance de la République de Guinée dans tous les domaines.
Les pionniers, ceux qui ont balisé le chemin
Yacine Diallo et Mamba Sanoh furent les premiers représentants de la colonie de la Guinée Française à l’assemblée Métropolitaine. Ils furent de fervents défenseurs du territoire guinéen à l’époque au palais Bourbon pour atténuer le poids de la domination étrangère sur les populations assujetties.
De ce fait, ils sont les précurseurs de la lutte anticoloniale qui a abouti à l’indépendance de la Guinée, le 2 octobre 1958. Si Mambo Sanoh a été témoin de l’accession de son pays à la souveraineté nationale ; Yacine Diallo, quant à lui, n’a pas vécu aussi longtemps pour voir sa Guinée natale libérée de l’occupation Française. Il mourra en 1954 à l’âge de 57 ans.
Les héritiers, ceux qui ont repris le flambeau et continué la lutte
Si aujourd’hui, Sekou Touré, premier président de la Guinée est honoré ; le palais présidentiel et l’aéroport international de Conakry portant son nom, il reste plusieurs compagnons de l’indépendance qui méritent reconnaissance et gratitude pour services rendus à la nation.
Saifoulaye Diallo, premier président de l’assemblée nationale de la Guinée indépendante et personnage clé dans le combat politique à côté de son fidèle camarade Ahmed Sekou Touré pour l’accession à la liberté.
Keita Fodéba, fondateur des ballets africains qui ont exporté et montré fièrement le génie créateur et artistique de la Guinée partout dans le monde. Fodéba fut aussi l’un des principaux artisans de la création de l’armée guinéenne. C’est surtout l’auteur de Liberté, notre hymne national.
Ibrahima Barry III, leader politique influent qui, tout comme Barry Diawadou accepta de rallier le PDG-RDA pour voter NON à la communauté française proposée par le général De Gaulle, balisant ainsi le chemin à l’indépendance nationale. Il occupa des postes de responsabilité à l’instar d’autres personnalités politiques de l’époque pour construire la nouvelle administration.
Noumandian Keita, premier chef d’état-major de l’armée nationale. Officier patriote qui quitte l’armée coloniale française pour se mettre au service du nouvel Etat de son pays natal à l’aube de l’indépendance.
Kaman Diaby, considéré comme l’un des premiers et meilleurs pilotes de l’air de l’Afrique Sub-saharienne. Il fut chef d’état-major adjoint de l’armée et participa activement à la mise en œuvre de notre politique de défense nationale.
Elhadj Boubacar Biro Diallo, compagnon de l’indépendance, enseignant, administrateur civil, acteur politique et premier président de l’assemblée nationale dans un système de démocratie multipartiste et pluraliste. Il fut un législateur rigoureux et impartial, soucieux du principe de séparation des pouvoirs.
Si l’année dernière, pendant la célébration des 66 ans de l’indépendance nationale, des rues et autres bâtiments furent baptisés en honneur à de Guinéens considérés comme exemplaires et méritants, beaucoup reste à faire pour rendre à nos « césars ce qui les revient ». Nous nous félicitations déjà de l’existence de noms, comme camp Samory Touré, camp Alpha Yaya Diallo, camp Elhadj Oumar Tall, camp Kemé Bouréma, camp Soundjata Keita, boulevard Diallo Telly…
La liste est exhaustive, mais nous avons assez d’avenues, de routes (les transversales à Conakry), d’établissements publics, de garnisons, de bases militaires, de ponts, de rues et diverses installations et infrastructures nationales qui peuvent porter les noms de nos illustres devanciers, malgré le triste sort et la fin tragique que certains ont connu.
Enfin, aux autorités actuelles, de bien analyser et étudier notre histoire commune pour ne pas brimer de bonnes et belles âmes de notre bien commun, la Guinée. Que le bon sens, la tolérance et l’humanisme guident les pas de ceux qui ont la lourde tâche de conduire les destinées de la Guinée
Almamy Kemo
Arrêtons ces mystifications démagogiques. Qu’est ce qu’ils nous ont laissé à part les tueries et la détestation de l’autre ?
Ils ( ces devanciers ) n’ont pas laissé une NATION derrière eux mais des entités éclatées qui se haïssent.
Les Sénégalais peuvent parler de d’héritage des devanciers qui ont réussi à créer une Nation, la preuve nous a été fournie par les dernières élections.
En Guinee on est même incapable de dialoguer, parce que c’est pas dans la culture de ceux qui ont gouverné depuis le départ du colon.
Nos parents officiers de l’armee guineenne executes sa le 4 juillet 85 par Lansana Conte ne sont pas des guineens ce pays est plein de fosses communes de sekou toure lansana Conte et mamady Doumbouya un jour il aura la justice et la verite en guinee.
L’itineraire sanglant de mr sekou toure,un sadisme,un assassin,un totalitarisme,n’oublient pas aussi les parmis les victimes de ce tyran monsieur mr sekou toure :hadja loffo camara,magassouba moriba,keita kara de soufiana,balde ousmane,etc.