[dropcap]A[/dropcap]ttendues depuis des années, les élections communales peinent à être organisées. La CENI, dans son avant-projet de chronogramme, a indiqué qu’elle a besoin de 120 jours pour exécuter son calendrier à partir de la mise à disposition d’un budget.

Ce qui laisse croire que ces élections n’auront pas lieu avant 2018, année à laquelle les guinéens élire leurs députés à l’assemblée nationale. Pour bon nombre d’observateurs, l’hypothèse du couplage communales aux législatives n’est pas à exclure. Une option que n’approuve pas Bah Oury de l’UFDG.

Selon lui, pour une bonne santé de la démocratie, les élections communales doivent se tenir avant les législatives. ‘’C’est dans l’intérêt de la stabilité du pays que les élections communales doivent avoir lieu avant les législatives’’, avance-t-il.

‘’La question du couplage des élections n’est pas seulement mécanique. Ça veut dire que ce sont ces délégations spéciales qui sont érigées un peu partout à l’intérieur du pays qui vont organiser les élections communales et législatives’’, estime-t-il.

‘’Avec la mentalité que nous connaissons, vous croyez que des membres des délégations spéciales feront les choses de la manière la plus transparente ? Est-ce qu’ils ne vont pas faire tout en leur faveur pour s’imposer au détriment des  intérêts des populations ?’’, s’interroge Bah Oury.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
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