[dropcap]I[/dropcap]brahima Boubacar Keita (IBK) n’est plus président de la République du Mali. Arrêté mardi par des militaires à l’origine d’une minuterie à Kati, il a annoncé sa démission dans une déclaration diffusée sur les antennes de l’ORTM, la chaine publique malienne.

Dans son discours, le désormais ex-président du Mali a déclaré que ‘’pendant sept ans, j’ai eu le bonheur et la joie d’essayer de redresser ce pays du mieux de mes efforts. Dès l’abord, dès ma première mission de chef de gouvernement de ce pays, je me suis convaincu de l’effort fabuleux qu’il fallait mettre en œuvre pour donner corps et vie à l’armée malienne’’.

IBK a souligné que ‘’si aujourd’hui, après des semaines de turbulences, de manifestations diverses, ponctuées, hélas, par des victimes, devant lesquelles je m’incline, que je n’ai jamais souhaitées, chacun dans ce pays le sait pourquoi j’avais toujours mis en garde. Quand on dans la rue, on ne sait jamais ce qui peut en résulter de bien ou de pire. Hélas, le pire en a résulté’’.

‘’Si aujourd’hui il a plu à certains éléments des nos forces armées de conclure que cela devait se terminer par leur intervention, ai-je réellement le choix ? M’y soumettre. Car je ne souhaite qu’aucun sang ne soit versé pour mon maintien aux affaires’’, a-t-il ajouté.

C’est pourquoi, a-t-il annoncé, ‘’je voudrais en ce moment précis, tout en remerciant le peuple malien pour son accompagnement, la chaleur de son affection, vous dire ma décision de quitter mes fonctions, toutes mes fonctions à partir de ce moment. Et avec toutes les conséquences de droit, la dissolution de l’Assemblée nationale et celle du gouvernement’’.

Il a prié Dieu d’aider et de bénir le Mali, précisant qu’il n’éprouve aucune haine vis-à-vis de personne. ‘’Mon amour pour mon pays ne me le permet pas. Que Dieu nous sauve’’.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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