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Ibrahima Diallo du FNDC prévient le président Doumbouya : ‘’le réveil du peuple sera brutal’’

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Le responsable des opérations du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) indique au président de la transition que les guinéens traversent une situation dramatique face à la cherté de la vie, la restriction des libertés fondamentales. Ibrahima Diallo prévient que tôt ou tard, les guinéens vont prendre leurs responsabilités.

Le responsable des opérations du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) dénonce la restriction des libertés fondamentales ainsi que la cherté de la vie.

‘’Aujourd’hui, la Guinée est en train de traverser une situation dramatique relativement au musèlement de la presse et des libertés individuelles et collectives telles que la restriction de l’internet, des réseaux sociaux, l’interdiction des manifestations. Et cette situation exacerbée par la corruption grandissante, mais aussi la cherté de la vie’’, dénonce Ibrahima Diallo.

‘’Les citoyens sont en train de vivre aujourd’hui une vie insupportable. Tout est cher dans notre pays. Il n’y a pas d’eau, pas d’électricité. La Guinée est en train de vivre l’une des graves et pires crises de son histoire’’, ajoute-t-il.

Il lance un appel aux citoyens épris de paix et de justice, soucieux de l’avenir de ce pays, d’accepter l’union sacrée pour faire face à cette situation afin de sortir la Guinée de cette crise.

Ce membre du FNDC assure que le président Mamadi Doumbouya doit avoir le courage d’engager un dialogue avec les forces vives de la nation. ‘’Il doit avoir l’audace de reconnaître les erreurs pour rectifier cette transition. C’est extrêmement important pour lui, pour le pays et pour les guinéens’’, suggère M. Diallo.

Parce que, prévient-il, ‘’les guinéens ne peuvent pas supporter cette crise pendant plus de trois mois. Ça commence à être catastrophique et il ne faudrait pas se leurrer, le peuple ne dort pas. Et il ne faudrait laisser jusqu’à ce que le peuple se réveille parce que dans une telle situation, le réveil du peuple sera toujours brutal. La négociation est une arme des grands hommes. Donc, il faudrait que le président de la transition l’entende, il faudrait que les membres du CNRD l’entendent. Il faudrait qu’ils acceptent’’.

Selon lui, ‘’nous ne souhaitons pas que les citoyens sortent d’eux-mêmes, indépendamment des structures sociopolitiques bien organisées et reconnues, qui peuvent traduire les revendications de manière pacifique aux autorités du pays’’.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

00224 621 77 38 52/bahpathe17@gmail.com

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