[dropcap]L[/dropcap]a CENI a montré ses limites après avoir organisé l’élection présidentielle du 11 octobre dernier, selon bon nombre d’observateurs. Le jour du scrutin, malgré les assurances données par cette institution avant l’élection, de nombreuses irrégularités ont été constatées sur le terrain.

L’ancien ministre secrétaire général à la Présidence déplore l’attitude de la CENI qui avait promis d’organiser des élections acceptables par tous : ‘’La CENI avait prétendu qu’il fallait absolument ajournée les communales pour organiser une meilleure élection présidentielle. Elle avait dit partout qu’elle était prête et qu’elle aurait relevé le défi d’une organisation qui n’allait pas être parfaite, on le sait surtout à ce début de démocratie dans notre pays‘’, indique-t-il.

Malheureusement, note-t-il, ‘’ la CENI a failli à cette mission, elle a gâché la fête qui aurait dû être le 11 octobre dernier. On a un sentiment d’un goût inachevé lié aux conditions dans lesquelles cette élection a été organisée‘’.

‘’Pour que nos dirigeants soient le plus légitime possible et que la démocratie soit la seule alternative pour accéder et perdre le pouvoir dans notre pays, il faut poser la question de la performance et de l’efficacité de notre processus électoral‘’, souligne Tibou Kamara.

Pour rétablir la confiance entre les acteurs politiques et redonner une meilleure image à la démocratie en Guinée, il estime qu’“il est impératif de dissoudre la CENI et contraindre les responsables de cette institution à la démission‘’. Car, dit-il, ‘’dans notre pays, il faut que nous respections la souveraineté du peuple et surtout lorsqu’on est investi d’une mission aussi importante que celle d’organiser des élections et décider du destin de notre pays, il faut prendre cette mission avec rigueur et le plus grand dévouement possible. Mais La CENI n’a pas été à la hauteur du défi ‘’.

Djiwo Barry, pour VisionGuinee.Info

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