[dropcap]E[/dropcap]lles devaient se tenir au plus tard avant la fin du premier semestre de l’année 2016, selon l’accord politique signé le 20 août 2015, sous les hospices de la communauté internationale. Les élections locales ont été reportées au mois d’octobre, puis en décembre prochaine en attendant que la date 18 décembre proposée par la CENI soit entérinée par le président de la République.
Des voix s’élèvent au sein de l’opposition pour dénoncer le découplage des élections communales et celles des conseils de district et quartier.
‘’Faudra-t-il aller aux élections communales et communautaires ensemble ou les séparer ? Je pense que la classe politique doit tenir compte de l’élan de paix et de dialogue. Il faut tout faire pour que la population voit la bonne volonté des deux côtés’’, indique le directeur exécutif d’African Crisis Group, Sékou Koureissy Condé.
Il estime que la date du scrutin n’est pas un élément de blocage, appelant les acteurs politiques à discuter pour trouver une date, ‘’voir les convenances, éviter les questions fâcheuses pour qu’ensemble les guinéens puissent finalement épuiser le calendrier de la transition’’.
Il déplore que la Guinée soit encore l’un des rares pays de la sous-région à ne pas avoir épuisé la transition. ‘’Nous avons eu des élections présidentielles, législatives, il faut maintenant finir avec ces élections de proximité’’, martèle l’ancien ministre.
Djiwo Barry, pour VisionGuinee.Info
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