La Gestion des flux migratoires entre la Guinée et la Belgique, était en toile de fond d’une conférence de presse conjointement animée mardi par la secrétaire d’Etat Belge à l’Asile, les responsables de l’Organisation Internationale pour les migrations (OIM), et le département en charge des guinéens de l’étranger.
Nombreux sont ces efforts entrepris par les autorités Belges pour freiner le flux migratoire. Sur les demandes d’asile en territoire Belge, la Guinée occupe le deuxième place sur les top 20 avec 1247 demandes d’asile derrière l’Afghanistan devant le Congo Démocratique, la Russie, la Syrie et tant d’autres, Selon le rapport de l’année 2013.
Depuis quelques années l’OIM veille sur la gestion ordonnée de la migration, selon Abdoulaye Diallo chef de projet à l’OIM. ‘’Nous nous battons auprès des partenaires extérieurs et locaux pour qu’ensemble, nous parvenions à gérer de façon convenable les mouvements migratoires tant de la Guinée vers l’extérieur et du coté inverse’’, a-t-il indiqué à la presse.
Si l’immigration est maitrisée, elle représente une source d’enrichissement culturel, social par les échanges humains et économiques qu’elle entraine, estime Maggie De Block secrétaire d’Etat Belge à l’Asile et à la migration. Pour elle, le regroupement familial, les migrations professionnelles et estudiantines contribuent à la circulation des compétences et participent au développement des pays en question.
Les principales victimes de l’immigration irrégulière sont les clandestins eux-mêmes. Ils s’exposent à la précarité, déplore Mme De Block. C’est pourquoi, ajoute-t-elle, il est nécessaire de contrôler les frontières, réprimer la traite des êtres humains et d’encourager le retour volontaire, ou parfois forcé des migrants en situation irrégulière.
Sur cette deuxième hypothèse d’expulsion forcée, Mme Maggie De Block indique que la Belgique applique une procédure d’asile de qualité reconnue par les instances internationales telle que l’organisation des Nations-Unies pour les réfugiés, et conforme à la convention de Genève. A l’en croire, chaque demande est examinée au cas par cas et de manière rigoureuse par des instances indépendantes.
Pour le cas spécifique de la Guinée, malgré le retour dans la vie de la démocratisation, les autorités Belges affirment que le taux de migrants n’a pas changé alors que de mesures drastiques sont mises en place et que divers projets sont développés pour que les personnes qui doivent rentrer au pays puissent le faire dans la dignité et faciliter leur réinsertion socioprofessionnelle. Ils sont plus de dix mille Guinéens qui vivent sur le territoire belge. Selon la secrétaire d’Etat Belge à l’Asile, peu de guinéens s’inscrivent dans la logique du retour volontaire d’où l’usage de la force par les autorités belges pour le retour des migrants.
A la suite de toutes ces mesures mises en place par les autorités Belges et Guinéennes, nombreux sont ces jeunes qui bravent les dangers à la recherche de l’eldorado occidental.
Boubacar Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info
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si on ve tous aller à l’étranger c’est parce que nous vivons ici dans la soufrance e la précarité e nos autorités ne font rien pour donner de l’emploi aux jeunes surtout les milliers d diplomés qui n’ont aucun espoir d nos jours…
cest le non es poir des jeunes Guineens qui pousse les jeunes à simmigrer que le bon Dieu aide notre cher pays la Guinée Amen!