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Inondations à Conakry : “C’est inacceptable qu’on perde la vie”, estime Fodé Oussou Fofana

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Plusieurs morts et des dégâts matériels importants ont été enregistrés dans le Grand Conakry suite aux inondations. Ce samedi, en marge de l’assemblée générale de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Fodé Oussou Fofana a fait observer une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes des pluies diluviennes, avant de dénoncer le mauvais état de nos infrastructures routières. 

“C’est un moment de tristesse. Hier, j’étais dans la famille de l’ancien directeur général de la police. Son épouse, une bonne femme qui parlait à son lieu de travail et qui a peur des embouteillages de Conakry, a pris sa voiture pour aller à la banque centrale. Elle a des enfants, son mari est à la retraite, mais elle a perdu la vie parce que les ponts que nous avons à Conakry, quand il y a des inondations, c’est comme ça que le jeune médecin Macka qui travaillait à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) qui était l’espoir de sa famille, a aussi perdu la vie. Parce que l’eau a complètement couvert le pont. Pour ces victimes, nous devons observer une minute de silence”, indique le vice-président de l’UFDG.

L’ancien président des députés libéraux démocrates à l’assemblée nationale accuse l’Etat de ne pas protéger les citoyens et leurs biens.

“Pendant une année, on ne fait rien. C’est quand il y a des inondations qu’on commence à réfléchir sur ce qu’on doit faire L’adage qui dit qu’il faut prévenir que guérir s’applique ici parce que c’est inacceptable qu’on perde la vie. Étienne Soropogui était couché à la maison. Son salon a été inondé, il a tout perdu. Qui va remplacer tout ça ?  L’Etat a pour rôle de gérer un pays. Il est de la responsabilité de l’Etat de régler ces situations-là. C’est pour cette raison qu’on crée des ministères. C’est pour cette raison que nous payons des taxes et impôts. C’est pour cela qu’on aide l’Etat. On ne peut pas faire si on n’est pas au courant. Quand quelqu’un meurt, ils sont les premiers à venir présenter les condoléances et dire voilà, un à deux millions, c’est révoltant”, s’insurge-t-il.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info 

00224 621 85 28 75/djiwo.barry@visionguinee.info 

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