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Intelligence artificielle et sécurité : une nouvelle ère géopolitique en Afrique dans le monde

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L’intelligence artificielle révolutionne les pratiques de défense et de sécurité à l’échelle mondiale. Capable de traiter des masses de données en temps réel, l’IA transforme la gestion des conflits, le renseignement, la surveillance des populations mais aussi, la lutte contre le terrorisme ou les crises humanitaires. Si les grandes puissances mènent cette course technologique, l’Afrique devient progressivement un laboratoire d’expérimentation et d’exportation de ces technologies.

Un outil stratégique des grandes puissances

Les États-Unis, la Chine, Israël ou encore la Russie investissent massivement dans les capacités militaires basées sur l’IA: drones autonomes, systèmes de ciblage intelligents, reconnaissance faciale, cybersécurité. Ces technologies modifient les doctrines de guerre : la vitesse de traitement des menaces devient un facteur de supériorité stratégique.

En Afrique, ces technologies sont de plus en plus présentes via des partenariats sécuritaires, des ventes d’équipements ou des bases d’entraînement, notamment dans le Sahel. Des pays comme le Nigeria, le Kenya, le Maroc ou le Mali utilisent des solutions d’A pour surveiller leurs frontières, anticiper des attaques terroristes ou gérer les flux migratoires.

Ces technologies sont souvent fournies par des puissances étrangères (Chine, Israël, Turquie), dans le cadre d’accords bilatéraux. Or, la dépendance à ces outils soulève des enjeux critiques : où sont stockées les données ? Qui contrôle les logiciels ? Quels sont les risques d’ingérence ou d’abus des libertés ? La souveraineté numérique des États africains est souvent reléguée au second plan.

L’Afrique entre modernisation sécuritaire et dépendance technologique

Des pays comme le Nigeria, le Kenya, le Maroc ou le Mali utilisent des solutions d’A pour surveiller leurs frontières, anticiper des attaques terroristes ou gérer les flux migratoires. Ces technologies sont souvent fournies par des puissances étrangères (Chine, Israël, Turquie), dans le cadre d’accords bilatéraux. Or, la dépendance à ces outils soulève des enjeux critiques : où sont stockées les données ? Qui contrôle les logiciels ? Quels sont les risques d’ingérence ou d’abus des libertés ? La souveraineté numérique des États africains est souvent reléguée au second plan.

Vers une nouvelle asymétrie sécuritaire mondiale

Le déploiement de l’IA accentue les inégalités sécuritaires entre États du Nord, technologiquement avancés, et pays du Sud, utilisateurs dépendants. Cette asymétrie pourrait entraîner de nouvelles formes de domination: surveillance importée, perte d’autonomie stratégique, externalisation des conflits. À l’échelle mondiale, l’IA devient un levier d’influence diplomatique, un argument de supériorité militaire et une arme potentielle dans la compétition entre grandes puissances.

Nathan Tassaux
Analyste géopolitique stagiaire junior 
Cabinet InterGlobe Conseils, Paris (cabinet-conseil spécialisé en expertise géopolitique, gouvernance politique et communication stratégique)

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