Regroupant plusieurs leaders politiques et des activistes de société civile, les forces vives accusent le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) de gérer la Guinée avec arrogance.

Revenant sur le motif de la création des forces vives, le président du parti de Rassemblement pour le développement intégré de Guinée (RDIG) dira que ‘’nous sommes dans une situation très précaire (..). Donc, il faudrait que tous les guinéens se donnent la main afin que nous puissions réclamer nos droits les plus légitimes au CNRD et solliciter un cadre de dialogue inclusif pour que les guinéens puissent enfin se retrouver autour d’une table et discuter des problèmes de la nation’’

Des leaders politiques comme Lansana Kouyaté et Cie ne sont pas membres des forces vives de la nations. Et Jean Marc Telliano donne les rasions : ‘’Le PEDN fait partie de la classe politique guinéenne. Nous avons lancé des appels à tous les partis. Ici, ce n’est pas une question de positionnement (…). Chacun est libre et c’est ouvert à tout le monde. Parce que nous parlons de la nation. Le constat que nous avons fait, c’est que le CNRD gère le pays avec arrogance et mépris même avec les institutions internationales’’.

Pour se faire entendre, le coordinateur des forces vices assure que cette entité usera de tous les moyens légaux. ‘’Nous serons écoutés, nous allons passer par tous les moyens pour que nous soyons écoutés afin que nous puissions nous retrouver autour de la table. Si nous ne sommes pas écoutés, nous allons exercer nos droits qui ne sont autres que les manifestations de rues même si nous ne voulons pas arriver là’’, prévient-il.

En prélude à la reprise des manifestations de rue, il exhorte la junte à ‘’prendre toutes les dispositions pour ne pas qu’il y a déjà de morts. Déjà, nous avons subi des centaines de morts en Guinée. Il y a eu un mort de plus, c’est un autre problème qui est posé. C’est maintenant que le procureur de la République doit se saisir de ce dossier pour connaître les véritables assassins. Parce que pour nous, c’est un assassinat’’.

‘’Est-ce qu’il est interdit de manifester, d’exprimer son ras-le-bol ?’’, se demande-t-il avant de rappeler que ‘’si on exprime son ras-le-bol, il y a des armes conventionnelles pour ne pas tirer sur la population à balles réelles. Le CNRD doit prendre toutes les dispositions’’.

Salimatou Baldé, pour VisionGuinee.Info

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