[dropcap]L’[/dropcap]opposition républicaine a appelé à une journée ville morte ce lundi 26 février sur toute l’entendu du territoire national pour dénoncer les fraudes aux élections locales. Les adversaires d’Alpha Condé réclament la publication de ‘’vrais résultats’’ issus des urnes.

A Kaloum, centre administratif et des affaires, le mot d’ordre est partiellement suivi. Du pont 8 novembre en passant par le Port autonome de Conakry, la circulation était fluide. Au cœur du centre-ville, boutiques, banques primaires, stations-services restent ouvertes.

Au niveau du marché Niger, peu d’engouement. Rencontré sur les lieux, Ousmane Diallo, réparateur de téléphones, affirme qu’il ne pouvait point rester à la maison. ‘’La majeure partie de mes amis sont restés à la maison. Mais moi, je suis venu travailler puisque j’ai une famille à nourrir’’, indique-t-il.

Moriba Samoura, assis devant sa boutique au niveau du marché Niger, estime que la population guinéenne a en a marre des politiques qui ne se battent que pour leurs intérêts.

‘’Il ne faut pas qu’on suive les acteurs politiques. Quelqu’un qui se bat chaque jour pour chercher de quoi nourrir sa famille ne peut pas rester toute une journée sans travailler.  Si l’opposition croit avoir été trichée, la moindre des choses, c’est de faire des recours, pas nous dire de rester à la maison’’, argumente notre interlocuteur.

Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info

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