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K-Energie : un abysse de surfacturation pour l’Etat guinéen, Kassus Dioubaté dans la peau de l’usurier (opinion)

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kassius[dropcap]L[/dropcap]e 8 mars 2015, c’est avec assez d’admiration et d’espoir que les populations de Conakry ont vu atterrir à l’aéroport de Conakry, les premières centrales de la société K-ENERGIE. A l’initiative de  Sam Alexandre Zormati, un richissime homme d’affaires franco-tunisien, administrateur Général de K-énergie qui a précédemment pris part au projet de  construction de la cité de Kaleta.

K-Energie sur le réseau devait apporter 75 Mégawatts au même titre que le barrage hydro-électrique de Garafiri. Bien avant,  Kassus Dioubaté rentre en contact avec Sam Alexandre Zormati, il fait croire au franco-tunisien, que la législation guinéenne ne permet pas à un étranger d’avoir la majorité des actions dans une société en Guinée. Ce dernier avalera la couleuvre. Sur cette base fallacieuse, 60 pour cent des actions de la société lui seront donnés.

Sam Zormati se rendra plus tard compte de la supercherie de Kassus Dioubaté. A défaut d’opter d’un coup de force, lui et Kassus Dioubaté passeront par la voie légale, pour  vendre leurs actions à  Miami Capital Group Inc. et à Miami Capital Holding Corporation.  Chacun d’entre eux n’aura plus que 1 pourcent d’action au sein de K-énergie. (Voir document 1)

Dans ces mêmes statuts modifiés, Monsieur Sam  Alexandre Zormati est nommé Administrateur Général de la société, Kassus Dioubaté n’en est alors que l’Administrateur Général Adjoint. (Voir document 2)

Le molosse ne change jamais sa façon éhontée de s’assoir

En vrai rapace économique, Kassus Dioubaté fera couler le navire K-Energie. A tous les passants il dira que K-Energie est sa marque de fabrique, son business, son entreprise et son exhibitionnisme ira plus loin. Il laissera entendre qu’il a acheté les centrales installées  en contractant un prêt à la banque UBA. Quel mensonge !

Les groupes  que comprend la société  K-Energie  sont composés de trois unités de turbines mobiles fabriquées aux Etats Unis par  PW POWER SYSTEMS. Une société installée dans le Glastonbury dont le Directeur des ventes régionales ahuri d’apprendre qu’un certain Kassus Dioubaté en Guinée déclare être le propriétaire des turbines, adressera un courrier à qui de droit, que je vous laisse le soin de lire en version française sous le numéro 3. Le fabricant américain soutient ne pas connaitre ni d’Eve ni d’Adam  le nommé Kassus Dioubaté.

Ces trois unités de Turbines *1403, 1404, 1405 appartiennent aux sociétés Miami Group Inc. et Capital Group Corp.  Au sein de ces groupes, un prince qatarien tient les cordons de la bourse, c’est à lui que les titres de propriétés ont été transférés.  Ces groupes, basés sur  la technologie des réacteurs d’avions fonctionnent grâce au gasoil et au kérosène. Ils sont de dernière génération et coutent assez chères. Ni l’Etat guinéen, encore moins,  Sam Alexandre Zormati  et surtout pas un affairiste philistin du nom de Kassus Dioubaté n’auraient pu les acheter d’un trait. Il faut avoir une grande surface financière et c’est pourquoi K énergie n’a fait que décrocher un contrat de leasing avec les sociétés du prince cité plus haut.

Et comme l’a dit l’autre : le molosse ne change jamais sa éhontée manière de s’assoir. Kassus Dioubaté, en vrai suppôt de Satan,  sort des caisses de l’Etat un montant supplémentaire de près de 20 millions de dollars au compte de K-énergie. Le Ministre Cheick Talibé Sylla, nommé à la tête du département de l’énergie et de l’hydraulique mettra fin à cette hémorragie financière. Il refusera de signer les derniers documents financiers, d’où sa présence dans le viseur de Kassus Dioubaté. L’Etat guinéen à ce jour réclame le remboursement de ce trop perçu. Le contrat entre l’Etat guinéen et K-Energie est un abysse de surfacturation. Un peu plus de 145 millions de dollars seront versés à cette société durant la période du contrat avec K-énergie.

Notre Fesse-mathieu, ou dois-je dire l’usurier Kassus Dioubaté, pense dans les affaires, être né coiffé. Il a dans les  affaires louches, une marotte encombrante et forte déshonorante. Il  va se pousser du col devant une saoudienne désireuse d’investir en Guinée. Kassus Dioubaté lui dira qu’elle ne peut pas investir en Guinée en détenant la  majorité des actions de sa société. Ses propos étaient d’une rare insolence, ils frisaient le chantage. La bonne dame aura l’intelligence de l’enregistrer et le document sonore sera remis à la présidence de la République via l’ambassade du royaume de l’Arabie Saoudite. Une procédure est en cours à cet effet contre lui.

Mais la coupe des malversations de Kassus Dioubaté n’est pas encore pleine. Il s’est sali les mains dans Sable Mining, hôtel Kaloum et le trafic de cocaïne, j’en passe et des meilleurs.

Les déboires judiciaires de Kassus Dioubaté

Après avoir vendu ses actions à Miami Group Inc. et Capital Group Corp,  recevra sur son compte bancaire domicilié dans une banque en Tunisie 7.000.000 de dollars payés en différentes tranches. (Voir copie de son compte bancaire) Mais loin d’avoir mangé à s’en faire péter la sous ventrière, Kassus Dioubaté va engager une bataille  judiciaire.  A trois échelles judiciaires, il ne remportera qu’une seule fois au tribunal de première instance. Il se cassera la margoulette sur les réverbères de la justice  en Guinée, au Sénégal et aux USA où il aura l’outrecuidance de porter plainte contre le constructeur Américain des groupes électrogènes.

Au pays de l’oncle SAM, Kassus Dioubaté n’est pas le bienvenu, là-bas il est recherché pour ses liens avec la poudre blanche, la cocaïne. Alors comment quelqu’un qui est interdit de séjour sur le sol américain peut-il être propriétaire des turbines fabriquées aux USA ? Kassus Dioubaté, sur le plan judiciaire s’est vu contraint d’aller à Canossa.

Etant donné que son associé engageait judiciairement la société K-Energie en procès, l’administrateur général de la société Sam Alexandre ZORMATI écrira un courrier dans lequel, il affirme qu’en aucun cas sa société n’a engagé de poursuite judiciaire contre une tiers. (Voir copie du courrier de Sam A. Zormati).

Cyniquement, le sieur Dioubaté, s’engage toujours  seul à boire en Suisse. Sa famille ne vaut pas un fifrelin à ses yeux. Sinon, comment comprendre qu’un individu qui a amassé 7 millions de dollars sur du faux, puisse laisser certains membres de sa famille dans la mouise, dans la panade ?

Mori Diané, le guinéo-américain face à son judas Kassus Dioubaté

Mori Diané est un homme d’affaires connu dans le monde. Sa société tient ses bureaux à Washington, à trois blocs de la maison blanche. Il est l’un des rares guinéens à décrocher des contrats avec l’Etat fédéral américain. Malgré l’injustice que sa société Nanko Shipping a subie face à la multinationale Alcoa membre de la CBG, il ne coupera pas les ponts avec sa Guinée natale. Il nourrit de nombreuses ambitions pour la Guinée dans divers domaines.

Cet homme bénéficie d’une grande respectabilité au sein de la communauté guinéenne des Etats-Unis et dans l’administration américaine. C’est à lui que l’Etat guinéen fera appel pour la fourniture de l’électricité.  Les groupes de K-Energie étaient à l’arrêt, le contrat avec l’Etat Guinéen ne tenait plus la route, les propriétaires des turbines étaient sur le point de les faire sortir de la Guinée.

C’est en ce moment que Mori Diané sera presque supplié de venir en aide à son pays. Il est de notoriété publique que Mori Diané, sur le plan financier se suffit. Il a de quoi vivre et pour longtemps. Il acceptera malgré quelques réserves de s’engager à faire fonctionner ces turbines. Tout d’abord, il va s’assurer que les turbines en question ne font pas l’objet d’un quelconque litige. A cause de ces réserves, une commission à sa demande sera mise sur pied pour faire la lumière sur l’identité des propriétaires des turbines et la place qu’occupe Kassus Dioubaté dans le projet. La commission composée, se rendra en France à la rencontre du prince Qatarien qui exhibera les titres de propriété et le contrat de leasing de 2 ans signé avec K-Energie.

Entretemps, à Conakry, notre homme d’affaires Kassus Dioubaté se pare des plumes du paon dans la société K-énergie devant Mori Diané. Il ira voir le guinéo-américain qui a ses bureaux dans les luxueuses villas de Plazza Diamond, accompagné des membres de sa famille notamment son père biologique. Il fera appel au banc et à l’arrière de sa famille  pour rencontrer Mori Diané. Il lui présentera les premiers statuts non modifiés de K-énergie où il détenait 60 pourcent, ensuite la décision de justice du tribunal de première instance.

Mori Diané était médusé par l’habilité de cette personne qui n’est en fait qu’une sainte nitouche ; il se laissera aller grâce à la fibre sociale. Mais, il était loin de s’imaginer que Kassus Dioubaté l’enregistrait avec son téléphone portable. Cependant, dans son ignarerie, Kassus Dioubaté ne  saisit pas les risques auxquels il s’expose devant la justice, en enregistrant la voix d’une personne sans son consentement.

Mori Diané, de bonne foi, après avoir écouté Kassus Dioubaté prendra contact avec le prince qatarien et Sam Alexandre Zormati en vue de plaider pour son compatriote. Malgré toutes ses bonnes intentions, il sera freiné dans son élan par le compte rendu des membres de la composition mise en place pour faire la lumière dans le dossier K-Energie. A partir de cet instant, Kassus Dioubaté jure de lui faire boire le calice jusqu’à la lie. Après avoir perdu tous ses procès contre Mori Diané, il s’engage alors dans une bataille médiatique de dénigrement, de délation, le tout arrosé à cout de billets de banques.

Pourtant, Mori Diané a signé le contrat de leasing des turbines avec le vrai propriétaire sans même associer Sam Alexandre Zormati. Il ne s’agit pas d’un contrat entre la GDE de Mori Diané et K-Energie du franco-tunisien. La GDE a signé d’une part ce contrat de leasing avec Miami Group Inc. et Capital Group Corp., et d’autre part, avec l’Etat guinéen. Cette reprise des turbines par la GDE a évité les délestages qui s’étaient accrus dans les quartiers de la capitale et les soulèvements que cela auraient pu occasionner.

Il appartient à l’Etat d’être vigilant face à certaines pratiques peu orthodoxes de nos compatriotes. Dans un Etat sérieux, tout porteur de méga projets doit faire l’objet d’une enquête de moralité afin d’éviter justement que des personnes comme Kassus Dioubaté qui mangent à tous les râteliers, agenouent notre économie déjà sous perfusion. Et,  pourquoi le propre de nos gouvernants consiste toujours à agir une fois que la coupe déborde ? Faudra-t-il encore quelques affaires supplémentaires de Kassus Dioubaté pour que l’Etat guinéen se décide enfin à prendre des mesures ?

Il s’agit tout de même de quelqu’un qui a un casier judiciaire dense et qui a une telle voracité en affaire, au point de happer même le denier de la veuve. Que l’on n’oublie pas qu’un investisseur qui arrive en Guinée pour la première fois, et rencontre Kassus Dioubaté, s’en ira seul de la Guinée mais,  il découragera 10 autres de venir dans ce pays. Il est donc plus que temps de vacciner le milieu des affaires guinéens contre ce genre de sous-fifre.

Moses, depuis Washington DC

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