En match amical, le Syli national va jouer contre le Brésil le 17 juin prochain au stade de l’Espanyol Barcelone. Pour l’entraineur Kaba Diawara, cette rencontre est une occasion pour ses poulains de vendre l’image du football guinéen.  

D’entrée, Kaba Diawara se dit convaincu de la performance de ses joueurs. ‘’Si vous êtes à l’entrainement et que vos voyez les enchainements que les garçons font, c’est incroyable. Si la moitié de la réussite qu’on fait à l’entrainement, on gagne tous les matches 4 à 0. C’est clair. Mais le problème dans les matches, il y a le public, la pression’’, affirme-t-il.

Pour lui, face au Brésil, ce n’est un match de football. ‘’Seulement, il faut faire attention. Nous dévons penser à gérer les émotions. Après, on des garçons qui jouent des coupes d’Europe contre ces joueurs. Je ne dis pas régulièrement, mais on a des joueurs qui évoluent à ce niveau. Les guinéens n’ont jamais eu peur de jouer contre des équipes plus fortes. Le problème, c’est quand on joue contre une équipe supposée inférieure. On a le souvenir de la CAN, on arrive mal à gérer ce genre de rencontres’’, fait-il remarquer.

Honnêtement, assure le coach guinéen, ‘’c’est facile à préparer, c’est cadeau. Je suis un amoureux du football, un passionné (…). Je pense plus au peuple guinéen. Quand on a eu l’occasion de jouer ce match, j’ai foncé, j’ai appelé la fédération et le ministère. J’étais comme un fou. On nous appelle les brésiliens de l’Afrique, on va jouer contre les vrais brésiliens. C’est à nous de montrer une belle image’’.

En plus, analyse-t-il, avec le problème du brésilien Vinicius Vinicius Junior, attaquant du Real Madrid, ‘’le match va être mis en haut de l’horizon. A un moment donné, je dis que Dieu nous aime. On pouvait jouer un match un peu dans l’anonymat contre le Brésil même si ce n’est pas possible, car ils sont 5 fois champions du monde. Mais avec ce problème, Vinicius qui est madrilène mais qui est à Barcelone chez l’ennemi. Tout ça donne un contexte diffèrent. Il faut quand même être contents et fiers. Après, ce sont les garçons qui vont se lâcher et jouer au football. Ils savent que dans leurs carrières, c’est la seule fois que la Guinée jouera ce match. Ce sont eux que Dieu a choisis pour nous représenter’’.

‘’C’est un gros morceau. On n’a jamais été à la coupe du monde, on n’a jamais été à la finale de la CAN. Mais je ne peux pas refuser ce match. Si je le fais, ça veut dire que je ne suis pas guinéen (…). Maintenant, il ne faut pas aller là-bas pour trop les respecter ou pour prendre trop de gifles’’, conseille l’entraineur du Syli national.

‘’C’est une façon de montrer l’image du football guinéen. Parce qu’aujourd’hui, on peut dire tout ce qu’on veut, si on fait un bon résultat, on va nous respecter et les gens vont s’intéresser à nos joueurs qui ont souvent des problèmes de mercato. C’est une vitrine pour eux. Je pense qu’ils sont assez grands pour être au niveau de l’évènement’’, estime le coach Kaba Diawara.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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